Découvrez notre NOUVEAU PROGRAMME DE FIDÉLITÉ et tous ses avantages !> En savoir plus
Comprendre l’isolation thermique
Bien isoler un logement
L’isolation thermique d’un bâtiment, immeuble ou maison, est primordiale. Plus l’isolation thermique est performante, moins votre facture de chauffage est élevée.
En effet, une habitation mal isolée consomme jusqu’à 3 fois plus d’énergie. Une bonne isolation des murs, du sol, de la toiture ainsi que des portes et fenêtres permet de moins chauffer en hiver et d’améliorer le confort thermique en été sans recourir à la climatisation : autant d’occasions de moins consommer d’énergie et donc de faire baisser le prix de la facture.
Vous souhaitez faire isoler votre maison : voici les fondamentaux à connaître avant de vous lancer dans un projet d’isolation thermique.
Réaliser un diagnostic avant d’isoler
Par où commencer l’isolation thermique de votre habitation ?
Découvrez les principales sources de déperdition de chaleur dans une maison mal isolée.
De manière générale, l’ordre dans lequel isoler une habitation est toujours le même.
-
La toiture et les combles :
Dans une construction, la chaleur monte et c’est par les combles et la toiture qu’elle s’échappe en majorité. Si votre toiture n’est pas en bon état, c’est donc elle qu’il faut isoler en premier. Si en revanche votre toiture est en bon état, il est recommandé d’effectuer une rénovation intérieure.
Tout savoir sur l’isolation des combles
-
Les murs périphériques :
Ces murs constituent la 2ème source de déperdition de chaleur dans un logement. Il est possible d’isoler les murs périphériques par l’intérieur ou l’extérieur de la maison.
Tout savoir sur l’isolation des murs
-
Les sols et les menuiseries :
Pour réduire les dernières déperditions énergétiques, il convient d’isoler les sols afin de limiter la sensation de froid et d’isoler les menuiseries (portes d’accès, fenêtres en double vitrage).
Utilisez un détecteur thermique pour évaluer les déperditions énergétiques de votre logement. Cet appareil mesure également le taux d’humidité.
Établir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
Le DPE, pour Diagnostic de Performance Energétique, est établi par un professionnel du bâtiment, vous permet de connaître les solutions à mettre en œuvre afin de réduire les déperditions de chaleur dans votre logement et améliorer votre confort thermique.
De plus, le prix que vous payez pour le faire effectuer peuvent ouvrir droit à un crédit d’impôt.
Le Diagnostic de Performance Energétique attribue 2 étiquettes à votre logement :
- Une 1ère étiquette indique le niveau de consommation d'énergie effective de votre habitation (en kWh/m².an). Ainsi, plus votre logement se situe vers le rouge, plus il consomme de l’énergie.
- La 2ème étiquette renseigne sur le niveau d'émissions de gaz à effet de serre (GES en kg de CO2/m².an). Plus votre logement se situe vers le violet, plus il rejette des gaz à effet de serre.
Traiter les ponts thermiques
Si isoler les parois de votre habitation est un point essentiel, le traitement des ponts thermiques l’est tout autant. Les ponts thermiques désignent les points de l’habitation qui ne sont pas couverts d’isolants et où la barrière isolante est rompue. Responsables de 5 à 25% des déperditions de chaleur d’un bâtiment, ils favorisent également la condensation.
Les ponts thermiques se situent en général :
À la jonction des parois verticales et horizontales (planchers et murs),
Aux points de percement à travers les murs de façade ou la dalle de sol (traversée de canalisation, gaines…).
Vous pouvez détecter les ponts thermiques et les défauts d’isolation que présente votre habitation à l’aide d’une caméra infra-rouge (thermographie).
Dans l’habitat ancien, les ponts thermiques favorisent tant les fuites de chaleur que la dégradation des murs.
Comme la température et l’hygrométrie sont différentes à l’intérieur et à l’extérieur du logement, l’échange naturel d’air crée de la condensation aux abords des ponts thermiques, source de moisissure, de cloques et de dégradation de l’air intérieur.
En rénovation, les ponts thermiques sont traités par une isolation par l’extérieur qui recouvre les zones de fuite de chaleur d’isolant.
- Traiter les ponts thermiques en construction neuve
En construction neuve, des rupteurs de ponts thermiques sont installés.
Ces dispositifs structurels d'isolation thermique sont spécialement conçus pour traiter les déperditions thermiques, principalement au niveau des jonctions dalle/façade ou dalle/balcon.
Grâce à eux, aucun pont thermique ne se crée à la jonction du plancher et du mur extérieur afin d’assurer une parfaite isolation au logement.
Les caractéristiques d’un bon isolant
Pour assurer une isolation thermique performante, un matériau isolant doit pouvoir retenir la chaleur et la réguler, tout en étant perméable à la vapeur d’eau pour laisser la construction respirer.
Le matériau isolant doit retenir la chaleur
Trois caractéristiques techniques illustrent la capacité des matériaux à retenir la chaleur :
- La conductivité thermique
- La résistance thermique
- La transmission thermique
- La conductivité thermique
La conductivité thermique traduit la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur par conduction. Plus la conductivité thermique est faible, plus le matériau est isolant.
La conductivité thermique est représentée par le coefficient lambda (λ) et s’exprime en W/m.K (Watt par mètre-Kelvin).
- La résistance thermique
La résistance thermique (R) d’un matériau définit sa capacité à résister aux flux de chaleur et de froid. Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est isolant.
Exprimée en m².K /W (mètre2-Kelvin par Watt), la résistance thermique dépend de :
- L’épaisseur de l’isolant (e, exprimée en millimètre),
- La conductivité thermique de l’isolant (lambda, notée λ), qui exprime la capacité de l’isolant à conduire la chaleur.
La résistance thermique (R) est calculée en divisant l’épaisseur de l’isolant (e) par le coefficient de conductivité thermique (λ).
Si l’isolation de la paroi est assurée par plusieurs couches d’isolant, les résistances thermiques de chaque couche d’isolant s’additionnent pour donner la résistance thermique totale de la paroi.
Pour une bonne isolation thermique, il est conseillé de choisir les résistances thermiques (R) suivantes.
Pour choisir votre isolant, vous ne pouvez pas comparer uniquement les indices de résistance thermique des différents matériaux entre eux. En effet, ces valeurs sont données pour une même épaisseur d’isolant alors que vous n’aurez pas besoin de la même épaisseur selon le matériau utilisé.
- La transmission thermique
Également appelée coefficient de déperdition thermique, la transmission thermique représente la quantité de chaleur que le matériau isolant est capable de transmettre à une paroi.
Plus la transmission thermique est faible, plus la paroi est thermiquement performante et moins elle laisse la chaleur traverser la surface isolée.
La transmission thermique est représentée par le coefficient de transmission surfacique (U). Elle s’exprime en W/m².K (Watt par mètre2-Kelvin).
Le coefficient U qui permet de quantifier les déperditions thermiques d'un matériau isolant est également utilisé pour mesurer la performance :
- Des vitrages (Ug, g signifiant glass)
- Des menuiseries (Uf, f signifiant frame)
- Des fenêtres, c’est-à-dire la menuiserie et le vitrage (Uw, w pour window)
Le matériau isolant doit réguler la chaleur
Réduire le prix de votre facture de chauffage, et d’énergie en général, est essentiel mais insuffisant pour maintenir un bon confort intérieur, été comme hiver. L’idéal est de réguler la chaleur et l’humidité dans le logement afin de limiter les variations de température. On parle alors d’inertie thermique et de capacité hygrométrique.
- L’inertie thermique
L’inertie thermique d’une habitation désigne sa faculté à emmagasiner de la chaleur ou de la fraîcheur, puis à la restituer de manière diffuse. Plus les matériaux utilisés pour la construction du logement présentent une inertie thermique importante, moins les variations intérieures de température sont importantes.
En hiver, une forte inertie thermique permet d’emmagasiner la chaleur du soleil en journée puis de la restituer le soir quand la température extérieure diminue. L’utilisation du chauffage est alors réduite.
En été, une forte inertie thermique couplée à une ventilation nocturne efficace permet d’atténuer les fortes chaleurs durant la journée. C’est alors le système de climatisation qui est moins utilisé.
L’inertie thermique contribue donc à la bonne isolation thermique d’un bâtiment. Elle dépend principalement du type de matériau utilisé pour sa construction et de sa densité.
Par exemple, une maison en brique pleine ou une maison en béton présente une forte capacité de stockage de la chaleur à l’intérieur de l’habitation. La consommation d’énergie, tout comme le prix de la facture, sera alors réduite.
- La capacité hygrométrique
La capacité hygrométrique des matériaux contribue à la régulation de la température et de l’humidité dans le logement. En complément de l’inertie thermique, elle favorise une bonne qualité de l’air intérieur, améliorant la sensation de confort.
Le matériau isolant doit réguler la vapeur d’eau
Des échanges de flux de chaleur et d’humidité s’effectuent naturellement entre l’intérieur et l’extérieur d’une habitation.
L’humidité ambiante intérieure provient de la respiration des habitants et des équipements utilisés dans la salle de bains et la cuisine.
Cette humidité doit être évacuée à l’extérieur par les parois afin de garder les murs secs et d’éviter toute dégradation du logement (condensation, moisissure, salpêtre, fissures…)
Les matériaux isolants présentent un coefficient de résistance à la diffusion de la vapeur d’eau (μ). Ce coefficient illustre leur capacité à empêcher la vapeur d’eau de les traverser.
De même, l’épaisseur de lame d’air équivalente (Sd) rend mieux compte de la capacité du matériau à se laisser traverser par la vapeur, puisqu’il tient également compte de l’épaisseur du matériau isolant.
Plus ce coefficient est élevé, plus le matériau est étanche à la vapeur d’eau, donc plus il s’oppose à la migration de l’humidité vers l’extérieur de l’habitation.
En rénovation, il est nécessaire de veiller à ce que les murs puissent maintenir l’évacuation naturelle de la vapeur d’eau par évaporation, les matériaux utilisés autrefois n’étant ni imperméables à la vapeur d’eau, ni hygrophobes (qui n'aiment pas l'humidité).
Le matériau isolant doit être étanche à l’air
La résistance thermique du matériau isolant n’est pas suffisante pour garantir son efficacité. En effet, 2 facteurs jouent également un rôle dans sa performance : l’humidité ambiante dans le logement et les courants d’air.
L’isolant doit se trouver dans un environnement dont l’humidité n’est pas excessive afin que le matériau ne la conduise pas. De plus, il est nécessaire qu’il n’y ait pas de courants d’air, le principe de l’isolation étant d’emprisonner de l’air immobile.
Pour réunir ces 2 conditions, l’ensemble de l’habitation doit bénéficier d’un traitement de l’étanchéité à l’air en complément de l’isolation. Dans tous les cas, la mise en place d’une ventilation performante à l’intérieur du logement est indispensable pour assurer le renouvellement de l’air intérieur et évacuer l’humidité.
Il est donc indispensable de :
- Limiter la pénétration de l’eau depuis le sol (remontées capillaires),
- Maintenir les parois de votre habitation en bon état,
- Éviter les risques de condensation dans le logement,
- Assurer une ventilation efficace à l’intérieur de la maison,
- Protéger les façades exposées à la pluie par un bardage ou des débords de toit,
- Installer un système de drainage périphérique,
- Privilégier l’isolation thermique par l’extérieur ou, à défaut, limiter à 10 ou 12 cm, l’épaisseur de l’isolant placé à l’intérieur de l’habitation.
Il ne faut pas confondre étanchéité à l’air et étanchéité à la vapeur d’eau : il vaut mieux un bâtiment étanche à l’air et perméable à la vapeur d’eau qu’un bâtiment étanche à la vapeur d’eau et perméable à l’air.
Les différents types d’isolation thermique
On distingue 3 procédés d’isolation thermique pour un bâtiment : l’isolation par l’intérieur, l’isolation par l’extérieur et l’isolation répartie.
Ces différents procédés d’isolation thermique peuvent être associés pour améliorer la performance et maximiser le confort thermique intérieur de votre logement.
L’Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI)
Ce procédé d’isolation consiste à placer un isolant contre les murs donnant sur l’extérieur de l’habitation, ou à quelques centimètres de ceux-ci. C’est l’isolation la plus simple à mettre en œuvre, surtout en rénovation. L’isolant est positionné à l’intérieur du logement et dissimulé derrière une cloison de doublage ou une contre-cloison.
- Dans le cas d’une cloison de doublage
Des complexes de doublage isolants en panneaux rigides sont collés directement au mur ou de l’isolant est intégré dans une ossature métallique pour créer une lame d’air complémentaire.
- Dans le cas d’une contre-cloison de doublage
L’isolant est dissimulé derrière des briques plâtrières ou des carreaux de plâtre.
L’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE)
Dès que les matériaux isolants sont apposés directement à l’extérieur de l’habitation, il s’agit d’isolation thermique par l’extérieur.
Cette technique équivaut à poser une sorte de manteau sur le bâtiment en collant ou fixant des panneaux isolants sur l’ensemble des façades de la maison, voire des toits. Les façades de la maison peuvent ensuite être enduites ou équipées d’un revêtement comme un bardage.
En constante évolution ces dernières années, ce procédé d’isolation thermique est très efficace puisqu’il permet de supprimer tout pont thermique de l’habitation sans pour autant réduire la surface habitable intérieure.
L’isolation thermique par l’extérieur nécessite une mise en œuvre soignée, des compétences particulières et un outillage spécifique (échafaudage, moyen de levage…).
À moins d’être un bricoleur expérimenté, il est préférable de faire appel à un professionnel pour faire isoler sa maison par l’extérieur, surtout si vous souhaitez bénéficier d’une prime de l’Etat et d’un crédit d’impôt.
L’Isolation Thermique Répartie (ITR)
L’isolation thermique répartie consiste à construire les murs du bâtiment en utilisant des matériaux présentant des propriétés isolantes. Ce type d’isolation doit donc être mise en œuvre dès la construction du logement et ne peut être envisagée en cas de rénovation. Vous avez le choix entre plusieurs types de matériaux.
- Des blocs de matériau plein ou alvéolé
Brique Monomur, béton cellulaire ou pierre ponce, ces matériaux ont l’avantage de présenter naturellement une faible conductivité thermique.
- Les blocs incluant un isolant
Vous pouvez choisir des briques isolantes ou des blocs de parpaing isolants. Ces matériaux sont déjà équipés d’un isolant donc prêt à être maçonnés.
- Des blocs de coffrage isolant
À l’image du bloc à bancher isolant, les blocs de coffrage isolant présentent un matériau isolant d’épaisseur variable sur ses faces et permettent le coulage du béton pour réaliser les murs porteurs du bâtiment.
Découvrez les performances thermiques des matériaux utilisés en isolation thermique répartie.
Les réglementations thermiques en vigueur
En cas de location ou de vente d’un logement, le propriétaire est dans l’obligation de fournir le certificat de performance énergétique (Diagnostic de Performance Énergétique).
Pour connaître les détails des modalités et des niveaux de performance thermiques requis selon votre région, consultez les réglementations thermiques sur www.rt-batiment.fr
Les réglementations thermiques définissent les règles applicables à la construction afin de limiter les consommations énergétiques des bâtiments tout en augmentant le confort des habitants. Il existe des réglementations thermiques applicables aux bâtiments existants, d’autres aux bâtiments neufs.
Réglementations thermiques et performance des habitations
Les Réglementations Thermiques (RT) fixent une limite à la consommation énergétique des bâtiments. Ces réglementations s’appliquent notamment à l’isolation, au chauffage, à la ventilation, à la climatisation et à la production d’eau chaude.
Ces réglementations précisent les performances énergétiques minimales à respecter dans les constructions neuves ou en rénovation sur bâtiments existants.
- En neuf
La RT 2020 est actuellement la réglementation qui s’applique aux particuliers pour tout projet de construction.
Son objectif est de contraindre les promoteurs à construire des bâtiments à énergie positive ainsi que des maisons passives.
La RT2020 impose une limite de consommation de chauffage de 12 kWh/m² par an pour une maison individuelle.
- En rénovation
Les performances à choisir doivent désormais répondre aux exigences de la RT 2020.
En termes de rénovation, la RT2020 mise notamment sur l’isolation des murs, des planchers, du sol, des parois vitrées, de la toiture et des ponts thermiques.
Elle encourage aussi à isoler les habitations en utilisant des matériaux tels que le feutre de laine de mouton, le chanvre ou encore les fibres de bois ou le liège.
Les exigences de performances thermiques varient désormais selon les régions de France et leur climat.
Lors de travaux d’isolation de votre logement, vous devez donc tenir compte de la résistance thermique (R) minimale exigée dans votre zone géographique.
Les normes de qualité applicables aux matériaux isolants
- Le marquage CE
Obligatoire pour les matériaux d’isolation, ce marquage est accompagné d’une fiche de déclaration de performance qui précise notamment l’usage prévu de l’isolant et ses caractéristiques essentielles (conductivité thermique, dimensions, résistance mécanique, réaction au feu...).
Tous les produits d’isolation ne possèdent pas nécessairement ce marquage européen.
- La certification ACERMI
Il s’agit d’un certificat français, non obligatoire, que les fabricants décident d’apposer volontairement sur un produit isolant après le contrôle d’un organisme certificateur indépendant.
Il vise à garantir la performance des produits isolants en matière de propriétés mécaniques en compression, en cohésion et flexion, de comportements aux mouvements différentiels, de comportements à l’eau et de perméabilité à la vapeur d’eau.
A défaut de marquage CE, un produit isolant certifié ACERMI peut permettre d’obtenir un éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) ou un crédit d’impôt de transition énergétique (CITE).
D’autres labels vous garantissent également des produits et matériaux performants pour isoler votre logement, qui répondent à la réglementation thermique en vigueur et assurent une mise en œuvre conforme aux règles de l’art et aux Documents Techniques Unifiés (DTU).
Par exemple, le BBC, pour Bâtiment Basse Consommation, représente le 5ème niveau d’exigence du label Performance, dispensé par l’association Promotelec.
Il est attribué aux logements neufs consommant moins de 50 kWh/m² par an.
Les exigences de sécurité
- Isolation et incendies
Le Code de la construction et de l’habitation précise la classification des matériaux et des éléments de construction en matière d’incendie.
Il distingue 2 critères :
- la résistance au feu
- la réaction au feu
La résistance au feu caractérise le temps durant lequel l’élément de construction conserve ses propriétés physiques et mécaniques, et joue son rôle de limitation de la propagation du feu : Stable au Feu (SF), Pare-Flamme (PF), Coupe-Feu (CF).
La réaction au feu caractérise, quant à elle, le comportement d’un matériau en tant qu’aliment du feu. La classification européenne (Euroclasses) évalue le comportement au feu des matériaux de construction et définit 7 catégories (A1 à F) complétées par 2 critères sur le dégagement de fumées (s) et la production de gouttes enflammées (d). Elle remplace progressivement l’ancienne classification « M » française (M0 à M4).
- Isolation et émissions polluantes
Depuis le 1er septembre 2013, tous les produits de construction et de décoration vendus en France doivent posséder une étiquette qui indique leur niveau d’émission de polluants volatils dans l’air intérieur une fois le produit posé.
Ces émissions sont classées de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).
Les aides financières en matière d’isolation thermique
Réduction de TVA
Faire effectuer vos travaux de rénovation de son logement par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) vous permet de bénéficier d’un taux de TVA réduite de 5,5% pour l’amélioration de l’isolation thermique de votre habitation.
En revanche, si vous effectuez les travaux d’isolation de votre maison vous-mêmes, vos fournitures en matériaux isolants seront soumis à une TVA de 20%. La réduction de la consommation énergétique étant un objectif primordial, de nombreuses aides financières ont été mises en place.
En matière d’isolation thermique, ces aides varient selon le logement, les matériaux isolants utilisés et votre situation personnelle.
La rénovation de votre habitation principale peut conduire à l’obtention de différentes aides et subventions, parfois cumulables, pour réaliser vos travaux d’isolation thermique. Ces aides peuvent provenir de l’État par le biais de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) mais aussi de la région, du département et même de certaines communes (Éco-chèque…).
MaPrimeRénov
Cette prime octroyée sous conditions par l’Etat vise à promouvoir la transition énergétique. Son montant est calculé en fonction des dépenses engagées et de vos ressources. Les travaux d’isolation doivent être réalisés par un professionnel RGE.
La demande de la prime doit être effectuée avant les travaux. Elle sera versée une fois les travaux d’isolation de votre logement terminés.
MaPrimeRénov ne concerne que les logements de + de 15 ans pour les travaux d’isolation.
Le programme « Habiter mieux » de l’ANAH
Le programme national « Habiter mieux » géré par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) a pour objet de favoriser l’amélioration de l’habitat.
Cette aide est accordée aux propriétaires bailleurs seulement. Vous devrez donc louer votre logement pour en bénéficier.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
L’État a mis en place l’éco-prêt à taux zéro afin de permettre aux propriétaires d’effectuer des travaux de rénovation énergétique dans une habitation de plus de 2 ans.
Cet éco-prêt d’un montant maximal de 50 000€, permet d’obtenir une avance de trésorerie auprès d’un établissement bancaire sans aucun intérêt à payer et sans conditions de ressources. Le seul coût à supporter étant celui de l’assurance du prêt.
Les Certificats d'Économie d'Énergie (CEE)
Dans le cadre de la loi POPE, l’Etat oblige les vendeurs d’énergie (gaz, électricité, pétrole …) et de carburant à inciter les particuliers à réaliser des économies d’énergie grâce à une aide financière. Il peut s'agir d'une aide sous forme de chèque, de bons d’achat…
Castorama soutient ce dispositif et s’est associé à AVIA Thevenin & Ducrot Distribution qui est directement concerné par cette loi, pour vous permettre de bénéficier de prime grâce à vos travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, énergies renouvelables …).
L’exonération de la taxe foncière
Certaines communes exonèrent de taxe foncière leurs habitants ayant réalisé des travaux d'économie d'énergie dans un logement ancien dont la construction a été achevée avant le 1er janvier 1989.
Cette exonération (de 50 ou 100%) court sur 3 ans maximum à partir de l'année suivant le dernier paiement des travaux. Elle est renouvelable 10 ans après la dernière année d'exonération et cumulable avec les autres aides.
Renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir si la commune ou le département a voté cette aide.
Certains dispositifs d’aides, de crédit d’impôt, de prêts travaux sont régis par la loi de finance votée chaque année au Parlement. Consultez la loi de finance en vigueur pour connaître les dispositifs relatifs à l’isolation thermique.
Pour toutes vos questions, nos experts en magasin sont à votre écoute et vous accompagnent dans vos projets.