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Préparer la pose d’un parquet
Avant de poser un parquet
Si vous souhaitez effectuer des travaux de rénovation ou poser un parquet dans les meilleures conditions, il est important de bien préparer la pose.
Cela permet d'obtenir un résultat plus esthétique mais également de prolonger la durée de vie de votre sol de votre parquet. Entre la préparation du sol, le ragréage, les sous-couches d’isolation et les accessoires nécessaire à la pose d’un parquet, retrouvez tous nos conseils étape par étape dans ce guide.
Vous trouverez également nos conseils, étape par étape, sur la façon de poser et le parquet à utiliser en fonction de l’effet que vous souhaitez donner à votre pièce.
Comment préparer son sol avant la pose d’un parquet ?
Avant de poser votre parquet, il est important de préparer le sol. Cette préparation conditionne le résultat final. En fonction du type de sol d’origine, les travaux de rénovation seront différents. Il est également possible qu’un ragréage avec mortier soit nécessaire.
Comment poser un parquet sur un support propre ?
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Préparer un sol en lino ou en PVC avant de poser son parquet
Si votre sol est recouvert de lino ou de PVC, vous devez impérativement retirer le support sur toute la surface. Pour débuter la rénovation, deux solutions s’offrent à vous : soit vous retirez manuellement le support, soit vous utilisez une décolleuse.
Si vous retirez un support de façon lino ou PVC manuellement, commencez par découpez des bandes de revêtement puis arrachez-les une par une.
Ensuite, appliquez du décapant sur le sol et laissez-le agir. Une fois posé, grattez les résidus de colle. Il vous restera alors à nettoyer votre sol pour avoir un support prêt pour la pose d’un parquet.
Si vous enlevez le lino ou le PVC avec une décolleuse, la démarche est bien évidemment différente.
Découpez des bandes du support initial avec un cutter. Ensuite, placez le talon de la décolleuse sous le revêtement et avancez en ligne droite. La décolleuse va retirer le lino ou le PVC.
S’il reste des traces de colle sur le sol, n’hésitez pas à appliquer du décapant et à gratter le sol.
Une fois terminé, lavez le sol et laissez sécher votre nouveau support.
Si besoin, vous pourrez alors débuter le ragréage de votre sol avec.
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Préparer un sol en moquette avant de poser son parquet
Si votre sol est recouvert d’une moquette, il est obligatoire de la retirer avant de poser votre parquet. Là encore, il est possible d’enlever le support manuellement ou à l’aide d’une décolleuse avant la rénovation. Une fois ces travaux effectués, vous pourrez alors procéder au ragréage du sol de votre maison avant de poser votre parquet.
Comment poser un parquer sur une surface plane ?
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Contrôler la planéité du sol
Avant la pose de votre parquet sur un sol en ciment ou en carrelage de votre maison, assurez-vous qu'il ne comporte pas d'irrégularité et qu'il est bien plat.
Pour cela, il faut commencer par nettoyer le sol. Ensuite, avec une règle de 2m vérifier que l’écart entre la règle et le sol ne dépasse pas 5 mm.
Si c’est le cas, procédez à un ragréage du sol à l’aide de mortier.
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Vérifier le bon état de votre support
Si votre sol est en ciment ou en carrelage, il est tout à fait possible de poser son parquet directement sur ce support.
Mais pour cela, vous devez vérifier son état.
Si votre support, qu’il soit en ciment ou carrelage, est endommagé, ou s’il présente des défauts de planéité, vous devrez alors ragréer votre sol.
Quels sont les différents styles de pose du parquet ?
Après avoir choisi votre parquet, vient l'étape de la réflexion sur le style que vous souhaitez donner à votre pièce.
Il existe plusieurs possibilités de poses, de la plus classique à la plus originale : à l’anglaise, en diagonale, à bâtons rompus, en Point de Hongrie, à la française, en coupe pierre, en bâtons rompus doubles ou en fougères…
Prenez bien en compte les caractéristiques du style qui vous plaît, notamment sa complexité de pose et les découpes qu’il implique.
Chaque type de pose fait appel à une technique particulière et nécessite une découpe plus ou moins simple à l’aide d’une scie.
Une pose droite dans la longueur de la pièce sera la plus simple et nécessitera moins de découpe. Dans le sens de la largeur, la pose sera légèrement plus complexe car elle nécessitera davantage de découpe avec une scie.
Une pose en diagonale sera plus complexe qu’une pose en longueur et les découpes en bord de mur, qui ne seront pas à angle droit, seront plus délicates à réaliser. La pose en point de Hongrie sera plus simple, mais nécessite de nombreuses découpes en angle assez délicate à réaliser à la scie.
Quelle pose pour quel type de parquet ?
Avant de vous lancer dans la pose de la première rangée, il est important de bien définir la façon dont vous souhaitez installer le parquet chez vous.
Massif ou flottant, chaque support présente ses avantages et ses inconvénients.
Découvrez nos conseils pour faire votre choix de parquet idéal dans les pièces de votre maison.
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Le parquet massif
Composé uniquement de planches de bois massif. Ce type de parquet est généralement collé sur le sol, qu’il soit en béton ou en OSB, mais peut également être cloué.
Le parquet massif est le support le plus commun dans les anciennes maisons. D’une excellente finition, il apporte de l’élégance à vos pièces.
Avec une lame de bonne épaisseur (23 mm), le parquet massif pourra être poncé de très nombreuses fois, puisqu’il n’est composé que de bois « noble ». Il aura donc une très longue durée de vie (plus de 70 ans), à condition d’être bien entretenu. Ses qualités justifient un prix plus élevé.
Si vous souhaitez recouvrir les sols de vos pièces avec du parquet massif, il est important de savoir qu’il existe une grande variété de bois. Les parquets en chêne conviendront parfaitement aux pièces à vivre (salon, salle à manger ou chambre à coucher).
Les bois exotiques et imputrescibles comme le teck seront mieux adaptés aux pièces humides comme la salle de bain, par exemple.
Quelle quantité de parquet faut-il prévoir ?
Pour estimer la quantité de lames de parquet nécessaire à la réalisation de votre projet, une méthode courante consiste à calculer la surface réelle de la pièce à rénover en m² puis de majorer le volume obtenu de 8 à 10%.
Mais la quantité réelle de parquet nécessaire dépend de plusieurs facteurs :
• La configuration de la pièce : un espace rectangulaire simple exige moins de découpe complexe à la scie, donc moins de chute qu’une pièce aux formats plus complexes.
• La façon de poser en diagonale ou, plus encore, en point de Hongrie ou en bâton rompu nécessiteront davantage de parquet.
• La largeur et la longueur de chaque lame de parquet.
Pour déterminer avec plus de précision la quantité de parquet à vous procurer, un calculateur est à votre disposition :
Quels éléments doit-on prévoir pour la pose d’un parquet ?
La sous-couche d’isolation
Si vous posez un parquet flottant, selon la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA), la pose d’une sous-couche isolante est obligatoire dans les logements collectifs afin de limiter les bruits d’impact, qui ne doivent pas dépasser les 58 décibels.
La sous-couche permet effectivement de réduire le bruit des pas dans la pièce et à l’étage inférieur.
Dans les maisons, l’installation d’un parquet flottant ne vous oblige pas de poser une sous-couche mais c’est conseillé si vous souhaitez augmenter le confort acoustique entre vos différents étages.
Outre l’isolation phonique, la sous-couche isolante est utile sous un parquet pour d’autres raisons.
Tout d’abord, elle permet de corriger les éventuelles légères inégalités du sol (inférieures à 2 mm). Ensuite, la sous-couche d’isolation permet de prévenir la déformation des lattes et de prolonger la durée de vie du parquet.
Certaines sous-couches permettent de renforcer l’isolation thermique. Dans le cas d'une pièce plus humide (en rez-de-chaussée par exemple), il est conseillé d'utiliser un isolant thermique.
Comment poser la sous-couche d’isolation étape par étape ?
Aspirez le sol
Ensuite, déroulez au sol une première rangée de sous-couche et positionnez le rouleau contre les murs.
Coupez les débords avec un cutter pour bien l’ajuster à la taille de la pièce.
Déroulez un second rouleau en le positionnant bien bord à bord avec le premier et découpez à nouveau le débord si besoin.
Attachez les deux rouleaux entre eux avec de l’adhésif pour sous-couche.
Quels sont les accessoires nécessaires à la pose d’un parquet ?
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Pour un parquet collé
Si votre modèle se pose de façon collée, choisissez un produit adapté et un peigne à colle pour l’appliquer. Les colles pour parquets sont généralement disponibles dans des seaux de 7 à 16 kg. Pensez également à prévoir des cales pour créer les joints de dilatation.
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Pour un parquet flottant
Lors de la pose d’un parquet flottant, équipez-vous d’un tire-lame qui aide à emboîter la dernière rangée de lames avant un mur, d’une cale de frappe ou cale martyr afin de renforcer l'emboîtement de chaque lame sans abîmer leurs contours et de cales de dilatation pour constituer les joints de dilatation.
Les joints de dilatations du parquet
Pour peaufiner les finitions et éviter que vos lames de parquet ne gondolent, il est conseillé de réaliser des joints de dilatation.
Également appelés joints périphériques, ces derniers offrent un espace suffisant à chaque lame pour lui permettre de s'étendre et de se rétracter sans risque de se déformer.
Lors de la pose, la réalisation de joints de dilatation est simple. Pour tous les côtés de la pièce, intercalez les cales de dilatation entre chaque lame de parquet et les murs ou tout autre obstacle.
La pose des plinthes à la suite des lames vous permettra de couvrir et de masquer l’espace laissé vide entre le mur et le revêtement.
Un joint de dilatation fait en moyenne entre 5 et 8 mm d’épaisseur. Vous pouvez néanmoins calculer la largeur adéquate de votre joint de dilatation en fonction de la taille de votre pièce. Cette opération est particulièrement conseillée dans le cas où vous disposez d'une pièce très grande.
Le calcul est simple : le joint doit mesurer 0,15% de la longueur et de la largeur de la pièce.
Par exemple pour une pièce de 8 mètres de long et de 6 mètres de large :
• 8 x 0,15 = 1,2 Il faut prévoir un joint de dilatation de 12 mm sur la longueur
• 6 x 0,15 = 0,9 Il faut prévoir un joint de dilatation de 9 mm sur la largeur
Les plinthes pour parquet
L’installation de plinthes suite à la pose de votre parquet vous permet de couvrir les joints de dilatation mais également de protéger vos murs contre les chocs.
Pour adapter vos plinthes à votre parquet, vous avez le choix entre 2 matériaux différents.
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Les plinthes en bois
Vous pouvez sélectionner des plinthes en bois noble, à vernir ou huiler, pour les assortir à votre parquet et garantir une meilleure longévité. Les plinthes existent également en bois tendre (pin ou sapin). Ces dernières se peignent facilement si vous souhaitez les accorder à vos murs.
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Le plinthes en MDF (Medium Density Filderboard)
Matériau composé de fibres de bois, le MDF a l’avantage d’être esthétique et résistant dans le temps mais il crée une quantité importante de poussière à la découpe. Les plinthes en MDF peuvent être peintes, vernies ou lasurées.
Certaines plinthes intègrent un vide à l’arrière pour faire passer les câbles électriques. D’autres modèles peuvent être creusés pour y glisser un système de clip pour vos fils. Idéales pour modifier une installation électrique ou déplacer une prise, ces plinthes vous évitent de réaliser une pose encastrée et donc de faire une saignée dans le mur
La pose des plinthes peut s’effectuer à l’aide de bandes adhésives, de colle, de clous ou de vis.
Parquet et sol chauffant
Il est possible d’installer un plancher chauffant sous un parquet. De nombreux modèles sont effectivement compatibles avec un chauffage au sol basse température (maximum 28°C).
Quels sont les avantages du chauffage au sol ?
Le plancher chauffant est une solution de chauffage confortable car il produit une chaleur douce et la diffuse de façon homogène et sans courant d’air dans toute la pièce.
De plus, ce mode de chauffe est très discret et pas du tout encombrant. Par rapport à des radiateurs, son emplacement permet aussi de supprimer les risques de brûlures ainsi que le déplacement de poussières dans la pièce où il est installé.
Vous avez le choix entre un plancher à eau chaude et un plancher rayonnant électrique, plus facile à poser.
Tous les planchers chauffants fonctionnent maintenant à basse température, c’est-à-dire à maximum 28°C. Ce système de régulation permet de supprimer les impacts auparavant négatifs du sol chauffant sur la circulation sanguine des jambes.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Si vous posez un parquet sur un sol chauffant, celui-ci doit répondre à plusieurs exigences.
Il est préférable d’opter pour une pose collée car le revêtement doit être en contact direct avec le sol. Sélectionnez une colle ne comprenant ni eau ni solvant pour éviter la déformation du bois et les odeurs pouvant être causées par la chaleur. La pose flottante est également possible mais moins efficace, réservez-la à l’installation d’un chauffage réversible ou d’un film chauffant.
Côté look, préférez des lames chanfreinées qui seront plus esthétiques si un écartement léger se produit entre elles à cause du chauffage.
Votre parquet doit être d’une épaisseur maximum de 15 mm pour ne pas faire obstacle à la chaleur. Choisissez un bois peu isolant et évitez donc le cerisier, l’érable et le hêtre. Idéalement, le parquet doit posséder une faible résistance thermique, inférieure à 0,15 m2 K/W.
La pose de parquet sur sol chauffant est très règlementée. Elle est d’ailleurs interdite sur un sol chauffant installé avant 1990 car ces modèles ne limitent pas la température du sol à 28°C et, au-delà de cette température, la sécurité de votre sol n’est plus garantie.
Quels sont les chiffres clés à retenir concernant le parquet ?
Pour bien préparer la pose de votre parquet, voici quelques chiffres à connaître.
•Lors de l’achat de vos lames, prenez en compte les découpes pour calculer la quantité nécessaire. Pour une pose droite, les découpes engendrent en moyenne 10% de pertes. Celles-ci s’élèvent à 15% pour une pose en diagonale.
• Laissez vos lames emballées dans la pièce de destination au moins 2 jours avant de les poser. Ce temps d’adaptation permet au parquet de se dilater en fonction de la température et de l’humidité de la pièce.
• Posez votre parquet lorsqu’il fait entre 15 et 20°C dans la pièce, avec un taux d’humidité compris entre 40 et 65%.
• Prévoyez des joints de dilatation ou joints périphériques en moyenne de 5 à 8 mm tout autour de votre parquet.
• Vérifiez la planéité de votre sol. Si vous constatez plus de 2 mm de différence sur 2 mètres, réalisez un ragréage.
Pour toutes vos questions, nos experts en magasin sont à votre écoute et vous accompagnent dans vos projets.