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Préparer l’installation de panneaux de jardin
La préparation de la pose de panneaux de jardin
Réglementation, nombre et types de poteaux, étapes à prévoir pour l’installation... Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour réussir la pose de vos panneaux de jardin.
Les différentes étapes pour préparer les travaux d'installation
Nous pouvons distinguer plusieurs types d’installations de panneaux de jardin : par exemple la pose de quelques panneaux occultants pour décorer une terrasse et l’installation de panneaux pour faire office de clôture.
La préparation de quelques panneaux destinés à l’esthétique sera beaucoup plus simple et rapide et ne nécessite pas autant de prises de mesures et de matériaux. En revanche, la méthode de calcul reste la même, ainsi que le choix des dimensions des panneaux.
Etape 1 : mesurer le terrain et calculer la quantité de poteaux et panneaux
En premier lieu, et avant de se lancer dans les travaux à proprement parler concernant l'installation de clôtures brise-vue, il est une étape à ne pas négliger : les mesures.
L'étape du métré – mesure du terrain à clôturer - est en effet indispensable et essentielle au bon déroulement du projet puisqu'elle permet de déterminer avec précision le nombre de panneaux à prévoir.
Le métré doit évidemment s'accompagner d'autres mesures, à l'image de la largeur des panneaux et la largeur des poteaux.
Les dimensions des panneaux prémontés ont généralement une largeur de 90 cm, 180 cm ou 240 cm.
Les poteaux ont quant à eux comme dimensions soit du 7 cm x 7 cm soit du 9 cm x 9 cm.
Pour la clôture à composer, sachant que les lames peuvent être recoupées, il est plus facile d’adapter les panneaux à la situation du terrain.
Dans le cas où le projet doit être réalisé en surélévation d'un mur, il importe de prendre en considération les dimensions du mur en question et la place disponible.
Comptez en moyenne un poteau de plus que le nombre de panneaux pour connaître la quantité de poteaux nécessaire à votre projet. Par exemple, installer 4 panneaux nécessitera 5 poteaux.
Pour les panneaux bois, pensez à vérifier que les dimensions sont identiques pour chaque écran. Cette précaution peut vous éviter une mauvaise surprise lors de la pose ; le bois est en effet un matériau vivant, contrairement à l'acier, le PVC ou encore l'aluminium.
Etape 2 : vérifier la réglementation
Selon l’article 647 du Code civil, chacun a le droit de clôturer son terrain, sauf s’il existe une servitude :
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de passage, pour accéder à un terrain enclavé, au littoral ou à la mer,
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de halage, votre terrain bordant une voie navigable.
Mais quel que soit le type de clôture que vous choisissez pour protéger votre maison des regards, sachez qu’il existe des règles à respecter.
Il convient donc de se renseigner auprès du service urbanisme de votre mairie afin de connaître la réglementation en vigueur.
En effet, selon le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et le secteur où se situe votre terrain, par exemple dans la zone d’un site patrimonial remarquable classé, les obligations ne seront pas les mêmes.
Les services d’urbanisme peuvent ainsi vous contraindre à privilégier certains matériaux, hauteurs ou couleurs.
Enfin, c’est également eux qui vous informeront des démarches à accomplir comme le besoin ou non de faire une déclaration préalable de travaux dans le cadre d’une hauteur de clôture supérieure à 2 mètres ou si le PLU l’impose.
En cas de clôture non autorisée ou non conforme, la mairie peut ordonner une modification de celle-ci, voire son retrait.
À défaut d’un règlement local spécifique, l'article 663 du Code civil prévoit que votre clôture ne doit pas dépasser :
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3,20 m pour les communes de plus de 50 000 habitants,
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2,60 m pour les communes de moins de 50 000 habitants.
Si vous habitez un lotissement, vous devez vous référer à son règlement intérieur pour pouvoir clôturer votre propriété et abriter votre maison.
Quelques conseils :
En cas de clôture mitoyenne, les frais de construction et d’entretien sont théoriquement partagés, ce qui permet d'alléger le budget des travaux.
La clôture doit être mise en place au niveau de la séparation des 2 propriétés. Si l'entente avec vos voisins est cordiale, pensez à signer une convention de mitoyenneté devant un notaire.
Assurez-vous que la clôture ne gênera en aucun cas votre voisinage : veillez à ne pas l’établir à cheval sur la limite des 2 terrains - au risque que vos voisins vous demandent de la retirer- , à préserver leur confort en matière de luminosité, de vue et d’exposition au soleil.
Vous n'avez, en principe, aucune autorisation à demander à vos voisins si vous posez votre clôture le long de la limite séparative de votre propriété.
Cependant, il est préférable de les prévenir en amont pour éviter les conflits.
Etape 3 : choisir les panneaux
Nous pouvons distinguer deux types de clôtures en panneaux :
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les panneaux de clôture bois assemblés prêt-à-poser
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les panneaux à composer encore appelés « clôtures personnalisables »
Les panneaux assemblés sont réalisés en bois classe 3 pour pouvoir résister aux attaques d’insectes et au pourrissement.
Ils peuvent prendre diverses formes (carrées, finition supérieure en arc, ajout d’un treillis…).
Faciles à poser, peu onéreux, ces panneaux sont très appréciés pour clôturer et supprimer le vis-à-vis.
Découvrez tous les panneaux de clôture assemblés
Les panneaux à composer sont plus designs et peuvent être réalisés dans divers matériaux comme l’aluminium, l’acier, le bois, le PVC et le composite.
Si le bois conviendra aux budgets limités, il s’avère cependant moins durable que les autres matériaux. De plus, l’entretien devra être plus régulier.
Le choix du matériau à privilégier se fera selon le design que vous souhaitez apporter à votre maison et à votre jardin.
L’intérêt de ces panneaux est de pouvoir les personnaliser pour choisir l’aspect final souhaité et découper les lames pour adapter leur taille.
Etape 4 : choisir les supports – les pieds de poteaux
Les poteaux s’emboîtent à leur base dans des supports d’ancrage dont le choix dépend de la planéité de la surface de pose ainsi que de l’exposition et de la prise au vent. Le choix de ce support dépend également de la nature des poteaux, à savoir s'ils sont prévus avec ou sans fondations.
Le choix des poteaux de fixation n’est pas à prendre à la légère car la solidité et la sécurité dépendent directement des poteaux utilisés. Il est d’ailleurs fortement recommandé de ne jamais planter directement les poteaux dans la terre ou dans le béton car cela accélère la dégradation des poteaux, notamment s’ils sont en bois, et accroit le risque de casse prématurée.
On distingue deux types de fixation : la fixation sans fondation et la fixation avec fondation. Le choix du type de fixation se fait selon la contrainte supportée par les panneaux. Ainsi un panneau posé sur un muret et peu exposé au vent aura moins de contraintes qu’un panneau posé sur une surface en terre non plane et exposée au vent.
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Cas 1 : les fixations pour les surfaces planes et peu exposées au vent
Dans ce cas, vous pouvez utiliser un support à fixer ou platine adapté à une fixation sur terrasses, murets et zones planes.
Prévoyez des vis et des chevilles correspondant à la surface de pose. Le poteau est alors directement emboîté dans le support de fixation.
À noter que ce pied de poteau emboîtable peut être carré ou circulaire et dispose de trous d’évacuation pour éviter le pourrissement des poteaux en bois.
Vous pouvez également choisir des supports à enfoncer ou à tourner directement dans le sol pour une mise en œuvre rapide.
Ces supports permettent de mettre en œuvre une fondation directement dans la terre et ainsi gagner du temps contrairement aux fondations coulées dans le béton.
Pour autant, ce type de supports est préconisé uniquement dans les zones non exposées au vent.
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Cas 2 : les fixations pour les surfaces non planes ou exposées au vent
Dans ces cas de figure, surface non plane ou palissade exposés au vent, vous pouvez utiliser des fixations de poteaux à sceller directement dans du béton.
Le fait que la surface concernée ait une prise au vent l'expose en effet aux caprices de la météo, et un poteau scellé dans le sol, que le poteau soit en bois, béton, aluminium ou acier, aura une résistance renforcée.
Le principe est simple mais demande de la minutie pour être réalisé correctement : il s’agit de couler un plot en béton dans le sol et d’y sceller la fixation.
Celle-ci est ainsi solidement arrimée au sol et peut accepter de fortes contraintes. Pour ce faire, creusez des trous de 40 cm de large sur 40 cm de profondeur puis coulez le béton afin de réaliser les plots.
Pensez à créer une légère pente pour permettre l’évacuation de l’eau. Après montage des panneaux et des poteaux, vissez les fixations sur les poteaux. Scellez ensuite le panneau ainsi monté dans les plots de béton.
Utilisez des chevrons fixés dans le sol afin de garder le bon aplomb des panneaux de jardin le temps que les plots soient secs.
Etape 5 : choisir les poteaux
Ce choix repose sur plusieurs critères :
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La teinte et le matériau
Choisissez des poteaux assortis à vos panneaux.
Le choix est vaste à l'heure actuelle en matière de panneaux de jardin, et il est possible de conjuguer l'aspect fonctionnel de cette installation avec le côté esthétique qu'ils apportent.
Si les panneaux en bois sont peut-être encore parmi les modèles les plus répandus, il est de plus en plus fréquent de voir apparaître de nouveaux types de panneaux : en PVC, tressés, aluminium, acier, béton, composite ou personnalisable (on choisit les lames que l'on souhaite glisser entre les poteaux : lames de bois, lames d'acier, lames d'aluminium...).
La gamme des couleurs disponibles est elle aussi très étendue, offrant de vastes possibilités dont celle d'harmoniser par exemple clôtures et maison.
Le choix du type de poteau est par conséquent fonction du choix des panneaux qui constitueront la clôture.
Certains matériaux s'associent parfaitement. Un mélange panneau bois et poteau aluminium ou acier sera ainsi du plus bel effet pour une palissade de jardin contemporaine.
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La section
Il existe 2 tailles de section, 7 x 7 cm ou 9 x 9 cm.
Si votre panneau a une forte prise au vent, privilégiez une section de 9 x 9 cm pour le poteau.
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La hauteur
Si vous enfoncez vos poteaux dans le sol, choisissez une hauteur supérieure à celle de vos panneaux.
En pratique, pour un panneau de 180 cm de haut et un enfoncement d’environ 60 cm dans le sol, il faut prévoir un poteau de 240 cm de haut.
Le prix des matériaux et le budget que vous prévoyez d'allouer à vos travaux de palissade entrent bien entendu eux aussi en ligne de compte.
A titre d'information, sachez que le bois demeure à ce jour le matériau le plus économique pour une installation de panneaux dans son jardin, suivi par les panneaux en béton, les panneaux tressés et les panneaux composites. Le choix du poteau idéal est donc le résultat de tous ces critères réunis. Ne pas hésiter à demander un devis afin d'avoir une idée précise des prix pour réaliser votre mur de panneaux.
Etape 6 : commencer les travaux d’installation des panneaux de clôture
Installez les supports et fixez les poteaux.
Dans le cas de poteaux à fixer, on viendra simplement fixer les supports galvanisés ou platines dans le sol, avant d'y fixer les poteaux en les vissant avec les tirefonds.
Il est possible de fixer des panneaux sur un muret afin de bénéficier d'une hauteur supplémentaire pour se protéger des regards et obtenir un rendu esthétique combinant plusieurs matériaux, pierre / brique et bois / acier par exemple.
Dans le cas de poteaux à sceller :
Commencez par préparer le terrain en débarrassant le sol des herbes situées sur la ligne de pose des panneaux.
Marquez ensuite l’emplacement des poteaux sur la terre à l’aide de tasseaux en bois.
Pour chaque poteau, creusez un trou d’environ 40 cm de profondeur à l’aide d’une bêche ou d’une tarière.
Préparez du béton pour fixer les poteaux, puis versez dans les trous préalablement creusés jusqu’à atteindre la surface de la terre.
Une fois les trous remplis, prévoir une légère pente afin d'éviter les flaques d’eau stagnante au niveau des poteaux.
Posez les panneaux.
Selon le projet, fixez les panneaux sur les poteaux ou glissez les lames de bois, d'alu ou acier entre ces derniers.
Vérifiez l'alignement des panneaux au fur et à mesure de leur mise en place. Assurez-vous de leur planéité avec un niveau à bulle.
Pour les poteaux à sceller, posez les panneaux en les calant avec des étais pendant le temps de séchage des fondations.
Une fois poteaux et panneaux implantés et fixés au sol, reste les finitions éventuelles. Vous pourrez ainsi couper la cime des poteaux bois, alu, PVC, acier... si vos mesures ont manqué de précision et que celle-ci dépasse les panneaux afin d'harmoniser le rendu.
