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Choisir l’isolation thermique des murs

Le choix de l’isolation thermique des murs

Deuxième source de déperdition de chaleur, l’isolation des murs constitue un point de vigilance pour optimiser vos dépenses énergétiques. En effet, des murs bien isolés permettent de réduire jusqu’à 25% les pertes de chaleur dans votre habitation. Isolation par l’extérieur ou l’intérieur, matériaux adaptés à vos exigences de performance, réglementation thermique et aides financières, suivez nos conseils pour choisir l’isolation de vos murs.

Choisir l’isolation thermique des murs

Isoler les murs de votre logement

Isoler les murs de votre logement

Isoler les murs permet de réduire votre facture de chauffage, surtout dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, mais également de vous faire profiter d’une température plus constante toute l’année. 

Adieu les courants d’air, les parois froides et les recoins mal chauffés, le confort thermique global sera grandement amélioré. Mais avant d’envisager de tels travaux, vérifiez que cette solution est adaptée à votre maison et envisageable par exemple dans le cadre d’une rénovation.

La bonne info

Pensez à isoler vos planchers au sol ainsi que vos combles pour augmenter les performances énergétiques de votre logement. Les sols représentent en effet jusqu’à 15 % de déperdition de chaleur, tandis que les combles en sont responsables à hauteur de 30 %.

Les préalables indispensables à l’isolation des murs

Avant de réaliser les travaux d’isolation de vos murs, faites établir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) de votre logement par un professionnel du bâtiment. 

Vous saurez ainsi quels niveaux et types d’isolation sont nécessaires afin de réduire les déperditions de chaleur et d’améliorer votre confort thermique. 

Par ailleurs, vérifiez l’état de vos murs afin de déterminer la meilleure technique d’isolation possible (par l’intérieur ou l’extérieur par exemple).

Établir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
  • Établir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

Le diagnostic de performance énergétique, ou DPE, attribue deux étiquettes à votre logement. La première indique le niveau de consommation énergétique effective de votre habitation, et la deuxième le niveau d’émission de gaz à effet de serre en lien avec cette consommation énergétique.

Ce diagnostic se révèle utile pour identifier les solutions à mettre en œuvre afin d’isoler au mieux votre logement selon sa configuration et votre budget. De plus, les dépenses que vous engagez dans le cadre de travaux de rénovation énergétique peuvent ouvrir droit à un crédit d’impôt ou à des aides financières.

Enfin, le diagnostic de performance énergétique intègre une estimation des coûts annuels en énergie du logement considéré. 

Lorsque le DPE fait mention d’axes d’amélioration portant sur l’isolation thermique des murs, l’objectif est de réduire cette facture après que les travaux de rénovation énergétique auront été réalisés.

Vérifier l’état des murs pour isoler en conséquence
  • Vérifier l’état des murs pour isoler en conséquence

Le choix d’un isolant et de sa technique de pose sont fortement liés à l’état des murs de la maison ou de l’immeuble. Sur un mur sain et plan, toutes les solutions d’isolation sont envisageables.

En revanche, sur un mur irrégulier, l’isolation passera par l’installation d’une ossature porteuse ou d’une contre-cloison.

Autre point à surveiller, l’humidité des murs ou les risques d’infiltration d’eau par le sol ou des fissures. Il sera nécessaire de traiter l’humidité et ses causes avant la pose de l’isolant, ou de prévoir un montage qui améliorera la circulation de l’air et l’équilibre hydrique du mur.

Isoler les murs extérieurs par l’extérieur ou l’intérieur ?

Isoler les murs extérieurs par l’extérieur ou l’intérieur ?

Isoler les murs par l’extérieur revient à couvrir la maison d’un manteau isolant (enduit ou bardage). Les isoler par l’intérieur consiste à couvrir chaque paroi intérieure d’un isolant. 

Si la première solution requiert des travaux plus lourds (échafaudages, finitions de façade plus importantes, etc.), elle offre une meilleure performance énergétique globale en supprimant les ponts thermiques. 

La seconde option est moins onéreuse : elle améliore le confort thermique intérieur en évitant la froideur des parois. 

En revanche, elle ne fait que réduire les effets des ponts thermiques au niveau du mur, sans les supprimer totalement.

Tableau comparatif
La bonne info

Profitez d’une rénovation de votre logement ou d’un réaménagement de votre intérieur pour améliorer l’isolation thermique de vos murs. De plus, vous pouvez aussi coupler confort thermique et confort acoustique en choisissant un isolant qui réduira également la propagation des bruits.

Isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE)
  • Isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE)

Construire une enveloppe thermique protégeant l’habitation dans son ensemble s’avère une solution très efficace pour isoler votre habitation contre l’humidité et les déperditions de chaleur.

L’isolation thermique des murs (ITE) par l’extérieur combine plusieurs avantages : elle permet de supprimer les ponts thermiques et l’humidité des murs, pour une efficacité énergétique optimale, le tout sans réduire la surface habitable du logement.

Cependant, le coût des travaux associés est élevé, puisqu’il faut parfois adapter les avancées de toiture et le système d’évacuation de l’eau de pluie à la nouvelle épaisseur des parois isolantes, sans oublier de traiter les ouvertures avec attention pour limiter la création de ponts thermiques.

L’isolation par l’extérieur d’une maison ou d’un immeuble peut donc paraître plus adaptée à la construction neuve qu’à la rénovation. Néanmoins, l’ITE peut être envisagée dans le cadre d’une rénovation ou d’un ravalement de façade si l’habitation ne comporte pas trop de surfaces vitrées, celles-ci constituant des ponts thermiques importants.

N’oubliez pas enfin de remplir une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie de votre commune avant de commencer l’isolation par l’extérieur de votre logement.

Important

L’esthétique de votre future façade peut être soumise à une réglementation de la commune. Si vous habitez en lotissement ou en copropriété, vérifiez s’il existe une réglementation imposant certaines règles esthétiques à votre immeuble ou maison.

La bonne info 

L’isolation sous bardage consiste à construire une paroi verticale en différentes couches : une ossature supporte le ou les matériaux isolants, eux-mêmes recouverts d’un parement en briques, d’un bardage extérieur en bois ou encore d’un enduit de type crépi.

Isolation thermique des murs par l’intérieur (ITI)
  • Isolation thermique des murs par l’intérieur (ITI)

Moins performante que l’isolation par l’extérieur, l’isolation thermique des murs par l’intérieur (ITI) offre plusieurs avantages : elle se révèle moins onéreuse et plus facile à mettre en œuvre soi-même.

Cette solution d’isolation réduit les effets des ponts thermiques sans les supprimer complètement : les murs porteurs continueront donc de véhiculer le froid vers l’intérieur. 

Néanmoins, cette technique augmente considérablement la sensation de confort en supprimant la froideur des parois et l’éventuelle condensation sur les murs. La pièce bénéficie alors d’une température bien plus homogène d’un bout à l’autre. 

Enfin, il est important de prendre en compte le fait que la pose d’un isolant sur les parois intérieures des murs réduit l’espace habitable, car l’isolant prend de la place proportionnellement à son épaisseur.

Il existe deux techniques pour isoler les murs par l’extérieur.

Sur des murs réguliers, sains et plans, des plaques de doublage (isolant recouvert de deux plaques, en général de plâtre) peuvent être collées directement sur les murs. Une solution très simple et rapide à mettre en œuvre, le parement étant déjà collé sur l’isolant.

Sur des murs irréguliers, deux solutions s’offrent à vous :

isolant posé sur une ossature

Soit l’isolant est posé sur une ossature. Cette solution permet de ménager de la place pour les gaines techniques et les tuyaux.

isolant posé sur une contre-cloison maçonnée

Soit l’isolant est posé sur une contre-cloison maçonnée ou collée.

Isolation mixte

Dans certaines situations, ni l’isolation thermique par l’intérieur ni l’isolation thermique par l’extérieur ne sont pleinement envisageables. Il est alors possible de choisir l’alternative appelée isolation mixte.

Deux cas de figure peuvent se présenter :

Isolation par l’extérieur à l’aide d’un enduit isolant

Isolation par l’extérieur à l’aide d’un enduit isolant

Il s’agit d’améliorer l’isolation d’un logement en projetant un enduit perméable à la vapeur d’eau sur la face extérieure des murs. 

La faible épaisseur de cet enduit limite l’efficacité des travaux de rénovation énergétique.

Isolation sur façade classée
  • Isolation sur façade classée

Les murs de pignon et arrière pourront être isolés par l’extérieur, mais la façade classée bénéficiera d’une isolation thermique par l’intérieur. 

Attention dans ce cas aux ponts thermiques, à limiter grâce à la technique du manchonnage recouvert par un pare-vapeur.

En effet, lorsqu’une façade est isolée par l’intérieur alors que les autres murs de la maison ont fait l’objet d’une isolation par l’extérieur, il existe un fort risque de ponts thermiques à la jonction entre ces deux types d’isolation. 

Pour l’éviter, la technique du manchonnage consiste à réaliser des retours d’isolant côté intérieur sur les murs isolés thermiquement par l’extérieur, sur au moins deux fois l’épaisseur du mur, et en tout état de cause sur minimum 60 centimètres. 

Ensuite, il convient de recouvrir ces retours avec un pare-vapeur côté intérieur de la maison.

Choisir l’isolant adapté aux murs de votre logement

Les matériaux isolants, par leur nature et leurs caractéristiques, sont adaptés à des applications différentes. Vérifiez leur résistance ou leur conductivité thermique et leurs qualités mécaniques afin de choisir un isolant pour les murs adapté à vos besoins.

Quel type d’isolant thermique choisir pour les murs ?

Pour être efficace, l’isolant thermique doit :

•    résister aux fuites de chaleur ;
•    résister aux variations de température et d’humidité ;
•    remplir l’espace uniformément sans créer le moindre pont thermique ;
•    être durable.
 

  • Les familles d’isolants thermiques

Il existe trois grands types de matériaux isolants pour les murs :

•    les isolants minéraux : laine de verre et laine de roche ;
•    les isolants d’origine synthétique : polyuréthane, polystyrène expansé ou extrudé ;
•    les isolants biosourcés (d’origine végétale ou animale) : fibre de bois, ouate de cellulose, liège expansé, laine de coton, laine de mouton, laine de chanvre ou laine de lin.

Avantages et limites de chaque isolant thermique

Chaque matériau isolant possède des capacités diverses : résistance à l’eau (présence éventuelle d’un pare-vapeur sur l’une des faces de l’isolant), performances au niveau de l’isolation phonique, résistance thermique forte à faible épaisseur.

Faisons le point sur les avantages et points faibles de chaque famille de matériaux utilisés pour l’isolation thermique des murs des bâtiments

Isolants minéraux
  • Isolants minéraux

Les isolants minéraux (laine de verre ou de roche notamment) cumulent de nombreux avantages tels que leur prix accessible et leur bonne résistance au feu et à l’humidité. 

En outre, ils offrent une bonne isolation phonique, ce qui en fait des matériaux polyvalents.

En revanche, le confort du logement en été est moins bon qu’avec les isolants biosourcés.

> Découvrez tout les isolants en laine de roche

Isolants synthétiques
  • Isolants synthétiques

De leur côté, les isolants synthétiques (ex : polystyrène extrudé) sont vendus à des prix abordables et sont résistants à l’humidité.

Toutefois, les isolants d’origine synthétique sont polluants, car issus de l’industrie pétrochimique, résistent mal au feu, ne constituent pas de bons isolants phoniques et ne se distinguent pas par le confort estival qu’ils procurent.

> Découvrez tous les isolants en polystyrène

Isolants naturels
  • Isolants naturels

Enfin, les isolants naturels, parmi lesquels la laine de coton, la ouate de cellulose ou la fibre de bois offrent des avantages et des inconvénients inversés par rapport aux isolants synthétiques.

Ainsi, ces isolants naturels, également appelés isolants biosourcés, assurent une excellente isolation phonique et thermique (été comme hiver), une très bonne résistance au feu, tout en étant meilleurs pour l’environnement que leurs homologues. 

En contrepartie, leur prix est le plus élevé parmi les isolants.

Découvrez tous les isolants naturels

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La bonne info

Pour éviter le tassement de l’isolant au fil des années et pour conserver son efficacité, en isolation murale, privilégiez une densité minimum de 30 kg/m3 pour une laine minérale (verre ou roche). Quant aux matériaux isolants à base de laine végétale, ils ont moins tendance à s’affaisser. Néanmoins, une forte densité dissuade les rongeurs de les endommager.

Les coefficients thermiques

La performance thermique des matériaux isolants est indiquée sur une étiquette spécifique, qui recense trois paramètres :

•    La conductivité thermique : symbolisée par le coefficient lambda (), elle s’exprime en W/m.K (watt par mètre-kelvin). Plus la conductivité thermique est faible, plus le matériau est isolant et plus le confort thermique est élevé.

•    La résistance thermique : caractérisée par la lettre R, elle est exprimée en m2.K/W (mètre carré-kelvins par watt). Plus la résistance thermique d’un matériau est élevée, plus celui-ci est isolant et assure un bon confort thermique du logement.

•    La transmission thermique : représentée par la lettre U, ce coefficient a pour unité le watt par mètre carré-kelvin (W/m2. K). Une meilleure isolation passe par un coefficient de transmission thermique le plus faible possible.

Découvrez la valeur de R exigée par la réglementation en neuf et en rénovation et celle conseillée pour obtenir des aides financières de l’État.

Les coefficients thermiques

Quelle épaisseur d’isolant choisir ?

L’épaisseur d’un isolant est à considérer en fonction de la performance d’isolation du matériau. C’est pourquoi l’épaisseur à choisir peut varier du simple au double selon la nature de l’isolant. Tout dépend de la capacité du matériau à s’opposer au passage de la chaleur et du froid, de l’intérieur vers l’extérieur, mais aussi de l’extérieur vers l’intérieur.

Choisissez l’épaisseur de votre isolant et le nombre de couches nécessaires selon la performance de résistance thermique souhaitée. De plus, privilégiez un matériau isolant dont l’épaisseur permet de limiter l’emprise sur la surface habitable lorsque l’isolation se fait par l’intérieur.
L’épaisseur de l’isolant peut également être soumise à la réglementation en vigueur. Elle peut enfin être éligible aux crédits d’impôt ou aux aides de l’État prévus dans le cadre de travaux de rénovation énergétique d’un logement.

Le tableau suivant donne quelques exemples de matériaux utilisés pour l’isolation des murs d’un logement, avec l’épaisseur recommandée pour atteindre une résistance thermique de 3,7 m2.K/W :

épaisseur isolantépaisseur isolantépaisseur isolantépaisseur isolant

Isolants en rouleaux, panneaux ou vrac ?

Isolants en rouleaux, panneaux ou vrac

Les matériaux d’isolation pour les murs sont proposés sous différentes formes : en vrac (ouate de cellulose, fibre de bois, liège, laine de verre, laine de roche, laine de chanvre, laine de lin), en rouleaux (laine de verre, laine de roche) ou en panneaux (laine de chanvre, laine de lin, ouate de cellulose, fibre de bois, liège, laine de verre, laine de roche, aérogel de silice).

Pour vos travaux d’isolation des murs, vous pouvez alors choisir entre :
•    des rouleaux souples pour les murs irréguliers et inclinés en pose sur ossature ;
•    des panneaux rigides pour les murs réguliers en pose collée ;
•    des panneaux semi-rigides pour les murs et cloisons à poser sur ossature ou sur contre-cloison.

Votre choix du conditionnement de l’isolant est donc défini par le type d’isolation souhaité, les caractéristiques des murs concernés par les travaux de rénovation énergétique et le type de pose envisagée.

Découvrez tous les isolants en vrac

La bonne info

Le choix d’un isolant peut également tenir compte du prix des matériaux. Si la laine de verre est l’isolant le moins cher (entre 3 et 20 €/m2), l’aérogel de silice est le plus coûteux (60 €/m2). Entre ces deux extrêmes, vous pourrez trouver la laine de roche (entre 5 et 20 €/m2), la fibre de bois, le chanvre, le lin, le polystyrène extrudé ou la ouate de cellulose (prix compris entre 15 et 20 €/m2) ou le liège (30 €/m2).

Pour toutes vos questions sur l’isolation thermique des murs de votre maison ou de votre appartement, nos experts en magasin sont à votre écoute et vous accompagnent dans vos projets.