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Choisir les matériaux des cloisons

Parpaing, brique, carreau ou plaque de plâtre…

Le matériau de votre cloison intérieure dépend d’abord du type de pièce où elle sera installée et de la nature du sol sur lequel elle sera posée. Vous avez le choix entre une grande variété de matériaux aux propriétés spécifiques : le parpaing, la brique, le carreau de plâtre, le carreau de béton cellulaire, le panneau alvéolaire, les briques de verre ou encore la plaque de plâtre. Cette dernière est souvent appelée à tort placo® ou placoplatre® du nom des marques déposées par le fabricant Placoplatre.

Choisir les matériaux des cloisons

Les matériaux de cloisons selon les usages

Plusieurs critères déterminent le choix des matériaux : la destination de la pièce à cloisonner, son emplacement à l’étage ou au rez-de-chaussée, mais aussi la facilité de pose et le prix, ainsi que la possibilité d’y intégrer vos divers circuits (électricité, eau…).
Les matériaux sont généralement classés selon leur type de pose : il s’agit de matériaux pour cloison humide s’ils s’assemblent avec de la colle ou un mélange humide de mortier ou de plâtre. A contrario, les matériaux pour cloisons sèches sont des plaques vissées sur une ossature.

Choisir des matériaux adaptés à la destination de la pièce

Performances thermo-acoustiques et résistance à l’eau et au feu sont des éléments importants pour choisir des matériaux correspondant aux besoins du nouvel espace.

  • L’isolation thermique

Elle est essentielle lorsqu’une cloison est en contact avec un local non chauffé. Elle doit alors répondre aux mêmes exigences que celles mises en œuvre pour des murs extérieurs. Il faut toutefois tenir compte de la température ambiante dans ce local.

  • L’isolation acoustique

D’une manière générale, les chambres et les bureaux doivent avoir une bonne isolation acoustique. C’est aussi le cas d’une buanderie destinée à accueillir machine à laver et sèche-linge, si celle-ci doit être aménagée près de vos pièces à vivre.

Voici les performances thermiques et acoustiques des matériaux de cloisons humides.

Choisir des matériaux adaptés à la destination de la pièce

Découvrez aussi les performances des matériaux de cloisons sèches.

Choisir des matériaux adaptés à la destination de la pièce
  • Résistance à l’eau
Les matériaux de cloisons selon les usages

Si vous souhaitez aménager une pièce d’eau, il est important de choisir un matériau adapté pour éviter tout risque de délitement et de moisissure.
Choisissez des matériaux hydrofuges : carreaux de plâtre hydrofuges, plaques de plâtre hydrofuges, plaques isolantes armées. Les plaques de ciment hydrofuges sont également conçues pour résister à l’eau mais sont plus onéreuses.

  • La résistance au feu

Les cloisons doivent résister à la chaleur pour ne pas s’effondrer et éviter de la transmettre aux parois non exposées au feu. 
Les cloisons les moins résistantes sont les panneaux alvéolaires (résistance au feu de 15 minutes). Les autres matériaux peuvent résister jusqu’à 3 ou 4 heures pour les plus performants (plaques de plâtre ignifugée et plaques de ciment en cloison de 7 cm d’épaisseur).

Découvrez la résistance à l’eau et au feu des matériaux de cloisons humides ainsi que de cloisons sèches.

Les matériaux de cloisons selon les usages
Les matériaux de cloisons selon les usages

Choisir des matériaux dont le poids est adapté à l’emplacement de la pièce

Le poids est un élément déterminant pour la sélection des matériaux. En effet, si vous souhaitez cloisonner l’étage de votre maison, les matériaux doivent être plus légers que ceux employés pour un sous-sol ou un rez-de-chaussée.

  • Au rez-de-chaussée et au sous-sol, tous les matériaux peuvent être utilisés.
  • À l’étage, sauf si vous disposez d’un plancher hourdis ou d’une dalle béton, évitez les matériaux lourds comme les blocs de ciment ou certains carreaux.

Ce tableau récapitule le poids au m² des différents matériaux utilisés pour les cloisons :

Les matériaux de cloisons selon les usages

Choisir des matériaux permettant d’intégrer des circuits électriques

Les matériaux de cloisons selon les usages

Les cloisons sèches, de par leur composition, offrent très facilement cette possibilité. Des trous sont prévus dans l’ossature métallique pour le passage des gaines. Une fois les plaques vissées, celles-ci sont cachées. Il faut juste penser à ménager un passage pour pouvoir sortir les fils aux emplacements des futurs prises, interrupteurs ou appliques.

Parmi les matériaux pour cloisons humides, seuls les carreaux de plâtre alvéolés permettent une intégration plus facile des circuits électriques.

Choisir des matériaux adaptés à votre niveau de bricolage

Le manque d’expérience n’est pas un obstacle à la réalisation d’une cloison. La difficulté varie selon le matériau, tout comme le budget.
Ce tableau indique le degré de difficulté de pose ainsi que le coût plus ou moins élevé des différents matériaux.

Choisir des matériaux adaptés à votre niveau de bricolage

La bonne info

Certains modèles récents de briques intègrent de l’isolant dans le vide d’air des alvéoles pour améliorer leur faible performance acoustique initiale.

Important

Les carreaux de 5 cm d’épaisseur sont interdits en montage de cloison. En revanche, ils sont parfaits pour créer des meubles maçonnés ou faire des habillages (tablier de baignoire, coffrage de bâti-support…).

Important

La longueur maximale d’une cloison en pavés de verre ne doit pas dépasser 6 m de long et 15 m² de surface.

Avant de sélectionner le matériau qui constituera vos cloisons, vérifiez son mode d’assemblage. En effet, les matériaux permettant d’installer des cloisons se répartissent en 2 catégories distinctes : les matériaux à coller à l’aide d’un mélange humide (cloisons humides) et les matériaux à visser sur une ossature (cloisons sèches).

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Les cloisons humides sont principalement constituées de briques, de parpaings ou d’éléments en carreaux assemblés avec du mortier, du plâtre ou de la colle.
Avec une épaisseur comprise entre 5, 10 voire 15 cm, ce type de montage est idéal sur de petites surfaces. La mise en œuvre peut être plus ou moins délicate et la finition plus ou moins longue suivant les matériaux employés.

Le parpaing : polyvalent et résistant

Appelé aussi bloc de béton ou aggloméré, le parpaing est un élément de maçonnerie moulé qui s’utilise à la fois dans la construction de murs, mais aussi pour édifier des cloisons intérieures, le plus souvent séparatives (entre le logement et des parties communes ou entre 2 logements). À épaisseur équivalente, un bloc plein ou perforé est plus lourd qu’un parpaing creux mais il offre une meilleure résistance.

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Ignifuge (qui rend ininflammable) et imperméable par nature, le parpaing est couramment destiné au garage, à la cave et au sous-sol où se trouvent généralement les pièces techniques (chaufferie, buanderie…). Le montage du parpaing s’effectue traditionnellement avec un mortier de ciment en croisant les joints à mi-bloc, un rang sur deux.
La cloison en parpaing est très souvent laissée brute, sans finition. Elle peut aussi être recouverte avec un enduit (monocouche, crépi…) ou être revêtue d’une plaque de plâtre collée directement pour parfaire sa finition intérieure.

Un parpaing creux standard affiche le plus souvent une dimension de 50 x 20 cm. Les parpaings utilisés pour bâtir des cloisons et des contre-cloisons mesurent généralement 5 cm, 7,5 cm ou 10 cm d’épaisseur. Au-delà, ils servent à la construction structurelle des murs de façade et de refend.

La brique : résistante et légère

Solide et insensible à l’eau, la brique est un élément de maçonnerie en terre cuite plein, perforé ou creux. Relativement légère, la brique est dotée d’une bonne résistance mécanique qui lui permet d’être utilisée aussi bien dans l’édification de cloisons que dans la construction de murs de structure.

Une cloison en brique régule l’humidité ambiante, augmente l’inertie des murs et assure un meilleur confort en été. Par contre, elle ne présente pas une bonne isolation acoustique.

La brique se pose de préférence sur un sol plat, dur et stable. Comme le parpaing, elle est davantage destinée aux cloisons et contre-cloisons des pièces techniques situées en sous-sol ou rez-de-chaussée.

Il existe 2 sortes de briques : plâtrière, pleine ou perforée.

  • La brique pleine ou perforée
Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Ce petit module en terre cuite de forme rectangulaire et d’une dimension standard de 22 x 10,5 x 5 cm existe en différentes couleurs (rouge, flammée, grise…). 
La brique pleine ou perforée est utilisée dans le montage de cloison ou contre-cloison décorative, sans finition complémentaire pour donner du style à un intérieur, ou en parement extérieur pour habiller une façade. La mise en œuvre demande du temps puisqu’il faut assembler de nombreux modules au m².

  • La brique plâtrière
Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Cet élément creux rectangulaire, d’une dimension courante de 40 x 20 cm, et d’une épaisseur variant de 3,5 à 10 cm, présente 1 ou 2 rangées d’alvéoles. 
La brique plâtrière est utilisée pour les cloisons ou les contre-cloisons. Elle peut se monter de façon classique au plâtre ou au mortier, mais aussi plus fréquemment au mortier colle.

Sa finition traditionnelle s’effectue avec un enduit au plâtre qui demande un certain savoir-faire. Plus simplement et rapidement, la cloison en brique plâtrière peut être revêtue directement par une plaque de plâtre collée avec des plots de mortier colle. 
Notez que les briques demandent un certain temps de séchage, au montage comme à la finition, ce qui nécessite 2 à 3 semaines pour réaliser la cloison.

Le carreau de plâtre : isolant et résistant

De forme rectangulaire, le traditionnel carreau de plâtre plein blanc est composé à 100% de plâtre. Destiné aux pièces sèches, il affiche une dimension de 66 x 50 cm et se décline en différentes épaisseurs : 5 cm, 7 cm ou 10 cm.

Incombustible et dotée d’une bonne isolation thermo-acoustique, une cloison en carreaux de plâtre plein est très résistante et autorise la fixation de charges lourdes.

Néanmoins elle affiche un poids élevé au m². C’est pourquoi le carreau de plâtre est destiné au montage de cloisons distributives en rez-de-chaussée ou en étage sur un plancher solide (hourdis, dalle béton).

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Il existe diverses variétés de carreaux de plâtre, chacune ayant des qualités particulières.

  • Les carreaux alvéolés

Plus légers grâce à leurs alvéoles, ils permettent aussi de faire circuler facilement les réseaux à encastrer comme les gaines électriques. Ils s’utilisent particulièrement pour des cloisons en étage ou sur plancher en bois.

  • Les carreaux allégés dans la masse

De couleur beige, ces carreaux offrent un gain de poids de 50 % en comparaison avec un carreau standard. C’est pourquoi vous pouvez vous en servir pour des cloisons en étage ou sur plancher en bois.

  • Les carreaux hydrofuges

De couleur bleue ou verte selon les fabricants, ils sont utilisés pour cloisonner des pièces humides.

  • Les carreaux à âme isolante

Violets, ils incorporent du polystyrène expansé ou extrudé, de la laine de roche ou tout autre matériau aux propriétés isolantes.

  • Les carreaux à haute dureté

De couleur rose ou jaune-ocre, les carreaux à haute dureté sont plus résistants aux chocs mais s’utilisent plutôt dans des locaux accueillant du public comme les salles de sport.

Le carreau de béton cellulaire : isolant, solide et léger

Le carreau de béton cellulaire est un bloc de maçonnerie constructive composé de sable, de chaux, de ciment, de gypse, de poudre d’aluminium et d’eau. Il est tout aussi solide que la brique ou le parpaing.

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

C’est un matériau minéral naturellement hydrofuge (qui préserve de l’eau), ignifuge (qui rend ininflammable) et très léger. De plus, il offre une très bonne isolation thermo-acoustique. Il peut donc être installé partout et ne nécessite pas la pose d'un isolant supplémentaire grâce à sa composition à isolation répartie. En effet, le béton cellulaire équilibre la température à l'intérieur de l'habitation. Il a la capacité d'emmagasiner la chaleur pendant la journée et de la garder pour la restituer lorsque la température est plus basse (le soir par exemple), ce qui permet de faire des économies sur la facture de chauffage.

Les carreaux de béton cellulaire pèsent presque 2 fois moins lourd que les briques plâtrières ou les carreaux de plâtre. Ils peuvent donc être posés sur des planchers plus ou moins résistants.

De forme rectangulaire, le carreau de béton cellulaire présente une dimension de 62,5 cm de long pour une hauteur de 25 cm, 33,5 cm ou 50 cm.
Pour le montage de cloisons, le carreau de béton cellulaire est disponible en 7 cm ou 10 cm d’épaisseur.

Il existe plusieurs sortes de carreaux de béton cellulaire :

  • Les carreaux monolithiques lisses
  • Les carreaux munis de profils à emboîtement (comme les carreaux de plâtre) et ne nécessitant donc pas de collage des faces verticales
  • Les carreaux courbes avec un angle de 30° ou de 60° : ils permettent des aménagements en arrondi ou la fermeture d’un escalier en colimaçon

Les briques de verre : esthétiques et lumineuses

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Appelées aussi pavés de verre, ce sont des briques en verre massif ou constituées de deux demi-briques creuses réunies par soudure à chaud.

Ces modules carrés présentent une dimension courante de 19 x 19 cm pour 8 cm d’épaisseur. Les briques de verre existent en finitions variées (incolore, vert, bleu, rose, rouge…) et différents aspects (ondulé, quadrillé, lisse, opaque, bullé...).

Hydrofuge, une cloison en brique de verre permet de faire circuler la lumière tout en garantissant l’intimité. De plus, elle offre une bonne isolation thermique et phonique.

De forme rectangulaire, le carreau de béton cellulaire présente une dimension de 62,5 cm de long pour une hauteur de 25 cm, 33,5 cm ou 50 cm.
Pour le montage de cloisons, le carreau de béton cellulaire est disponible en 7 cm ou 10 cm d’épaisseur.

En montage traditionnel, la mise en œuvre est un peu délicate : les pavés se posent sur un profilé rempli de mortier et sont assemblés à l'aide d’un mortier de ciment. Pour une meilleure tenue, les pavés peuvent ensuite être armés de fers à béton à chaque rang. Puis, l’ensemble est jointé avec un mortier spécifique pour rendre la paroi étanche.

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

1) Semelle avec cornière

2) Brique de verre

3) Fers à béton

4) Profilé en U avec mortier colle

5) Croisillon

6) Mortier de jointoiement

7) Profilé de finition (moulure)

Quel matériau choisir pour les cloisons humides ?

Pour faciliter la mise en œuvre, les fabricants ont développé un système avec des profilés de liaison en PVC à coller au pistolet à cartouche.

Pour gagner du temps, les fabricants ont aussi créé des châssis modulaires maçonnés en bois, en acier ou en PVC. Ils sont composés de modules préassemblés de 4, 6 ou 8 briques.

La brique de verre reste assez lourde une fois montée en cloison, ce qui nécessite un plancher susceptible d’en supporter la charge (dalle en béton, chape ciment).

Les matériaux écologiques : sains et isolants

Pour répondre aux problématiques environnementales, certains matériaux d’autrefois refont aujourd’hui surface. Par exemple, vous pouvez voir réapparaître des cloisons en briques compressées de terre crue. Ces briques sont réalisées directement sur les chantiers avec la terre extraite des divers terrassements. Ce type de cloison à inertie thermique permet d’emmagasiner la chaleur et de la restituer ultérieurement.

Présentant le même avantage, les cloisons en panneaux autoportants à base de paille compressée offrent aussi une très haute résistance mécanique, un poids allégé et un excellent confort acoustique.

 


La bonne info

Traditionnellement, les plaques de plâtre sont proposées en 120 cm de largueur pour une hauteur standard de 250 cm (soit 3 m²). On trouve aussi des plaques de 60 et 90 cm de large. D’autres hauteurs sont également disponibles (variant de 10 en 10 cm), ce qui permet d’atteindre jusqu’à 3 m de hauteur sous plafond.

La bonne info

Si vos plaques de plâtre présentent des bords droits, sachez qu’il est possible de les biseauter manuellement afin de réaliser des jointures plus aisément. Pour cela, utilisez un chanfrein à plâtre. Cet outil peut s’avérer très utile dans certaines configurations de pose (cloison courbe, faux-plafond…).

La bonne info

Certains modèles de plaques de plâtre ou cellulosiques permettent d’assainir l’air ambiant en captant et neutralisant jusqu’à 70% des principaux COV (formaldéhyde, cétone…), même en présence d’un revêtement de finition comme une peinture. 
Ces plaques constituent ainsi les alliées idéales pour lutter contre les crises d’asthme ou les rhinites allergiques.

Les matériaux de cloisons selon les usages

Très courantes dans nos habitations, les cloisons sèches sont principalement constituées de plaques de plâtre vissées sur une ossature en métal ou en bois.

Elles permettent de cloisonner rapidement de grandes surfaces et des hauteurs sous plafond importantes.

Les cloisons sèches ont généralement une épaisseur comprise entre 7 cm et 10 cm, dimension qui s’adapte parfaitement à tout cloisonnement courant. Leur facilité d’installation permet même de monter des cloisons en sous pente, dans des combles.

De plus, les cloisons sèches facilitent l’encastrement des réseaux (électricité, alimentation d’eau, évacuation) et l’installation d’un isolant pour améliorer le confort thermo-acoustique.

En dehors des plaques de plâtre, les cloisons sèchent peuvent également être réalisées à partir d’autres types de plaques à visser sur une ossature (plaques cellulosiques, plaques de ciment hydrofuge, plaques isolantes armées) ou de panneaux alvéolaires.

Les plaques de plâtre

Les matériaux de cloisons selon les usages

Une plaque de plâtre est un panneau qui comporte une âme centrale de plâtre d’épaisseur variable (6, 10, 13, 20 mm et plus), revêtue de part et d'autre d'un parement lisse cartonné très résistant.

Légères, économiques et polyvalentes, elles offrent une grande souplesse d’utilisation et s’adaptent à tous les usages.

Une cloison standard est composée de rails et de montants de 48 mm de section, revêtus de chaque côté par une plaque de plâtre de 12,5 mm d’épaisseur (BA13). Son épaisseur finale est donc de 7 cm.

Avec des épaisseurs variées, les plaques de plâtre offrent de nombreuses options et différents niveaux de performance. Elles se différencient par leur composition (identifiable à leur couleur) et la forme de leurs bords.

  • Les plaques sèches standard (grises)

Ce sont les plus répandues dans nos habitations. Elles sont destinées aux cloisons et coffrages en pièces sèches (chambre, salon couloir…).

  • Les plaques hydrofuges (vertes)

Destinées aux cloisons en pièces humides (salle de bains, cuisine…), elles limitent la condensation et la moisissure.

  • Les plaques acoustiques (bleues/violettes)

Ce type de plaques de plâtre permet d’atténuer les bruits de 3 décibels.

  • Les plaques ignifugées (roses)

Ces plaques sont destinées à la réalisation de cloisons ou coffrages devant résister au feu (cheminée, local de chaufferie…). Leur composition intègre de la vermiculite et de la fibre de verre.

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Il existe même des plaques pliables sur la hauteur afin de pouvoir les mettre en œuvre dans les espaces exigus ou difficiles d’accès.

Les plaques de plâtre standard pèsent environ 10 kg/m² en 13 mm d'épaisseur.

Elles se découpent au cutter ou à la scie égoïne à plâtre et leur pose est assez simple à réaliser.

Une fois les plaques de plâtre jointoyées et apprêtées, ce type de cloison accepte tous les revêtements muraux. Pour une finition rapide, vous pouvez recourir aux plaques pré-peintes.

Pour réaliser une cloison, il est préférable de choisir des plaques de plâtre à bords amincis (BA) ou à bords ronds amincis (BRA) qui facilitent le jointoiement vertical en jonction de plaques. Cependant, selon les réalisations à entreprendre, sachez qu’il existe aussi des plaques de plâtre à bords arrondis et à bords droits.

Quel matériau choisir pour les cloisons sèches ?

1) Bords amincis (BA)

2) Bords ronds (BR)

3) Bords ronds amincis (BRA)

Quel matériau choisir pour les cloisons sèches ?

Les plaques cellulosiques

Les matériaux de cloisons selon les usages

Ces plaques naturelles sont faites à base de gypse et renforcées par des fibres de cellulose fortement comprimées.
Elles sont plus légères que les plaques de plâtre, particulièrement résistantes aux chocs et très dures, ce qui permet d’y fixer des objets lourds sans montage de renforts. Elles offrent aussi une très bonne qualité d’isolation phonique.
Faciles à percer, clouer, agrafer et scier, elles ne demandent aucune préparation de fond (sous-couche) avant la pose du revêtement de finition.

Les matériaux de cloisons selon les usages

Les plaques de ciment hydrofuges

Elles sont constituées d’une âme en ciment, de minéraux, de fibres de renfort (billes de polystyrène ou d’argile expansé) et d'additifs.
Elles sont encore plus résistantes aux chocs et à l’humidité que les plaques de plâtre, tout en étant plus légères et plus faciles à manipuler. Elles ne gonflent pas, ne se ramollissent pas, ne s’effritent pas et ne se désagrègent pas au contact de l’eau. C’est donc le parfait support pour la pose de carrelage dans les pièces très humides (tablier de baignoire, spa, hammam, piscine…).
Chères à l’achat, elles sont en général utilisées pour répondre à un besoin spécifique comme les cloisons autour d’une douche à l’italienne.

Les plaques isolantes armées

Les matériaux de cloisons selon les usages

Ces plaques hydrofuges sont composées de fibres de verre noyées dans du ciment et intègrent de l’isolant en polystyrène extrudé (XPS) en partie centrale.
Appelées aussi plaques à carreler, ces plaques peuvent remplacer la traditionnelle plaque de plâtre hydrofuge. Elles sont ainsi dédiées aux pièces humides (salles de bains, cuisine). Leur revêtement armé en surface les rend particulièrement solides et facilite la pose du carrelage.

La plaque isolante armée existe en plusieurs épaisseurs, de 4 à plus de 80 mm :

  • De 4 à 13 mm, la plaque peut se coller directement sur un support sain et plat ou se fixer sur les montants d’une ossature métallique.
  • En 50 et 80 mm, la plaque ressemble alors à un panneau autoportant isolant à carreler qu’il suffit de coller au sol et au plafond pour former une paroi de douche par exemple.

Ce matériau permet de créer des meubles sur-mesure, de former une tête de cloison, un muret ou une contre-cloison en pièce humide.

Les panneaux alvéolaires

Les matériaux de cloisons selon les usages

Les panneaux alvéolaires ou alvéolés sont des matériaux légers, prêts à poser pour un montage rapide de cloison d’une épaisseur de 5 ou 6 cm.

Ces panneaux glissés dans un guide au sol et au plafond sont composés de 2 plaques de plâtre de 13 mm d’épaisseur qui renferment en leur partie centrale des alvéoles cartonnées en nid d’abeille.

Disponibles en 60 cm et 120 cm de largeur, sur 250 cm de hauteur, ces panneaux existent pour pièces sèches comme pour pièces humides (version standard ou hydrofuge).

Comme les plaques de plâtre, les panneaux alvéolaires se déclinent avec des joints à bords amincis, arrondis ou ronds amincis pour un assemblage simplifié.

Très légers et économiques, ils sont parfaits pour une pose en étage, y compris sur les planchers anciens en bois. Par contre, ces cloisons sont peu isolantes thermiquement et laissent facilement passer le bruit. Leur légèreté se fait également au détriment de leur résistance au feu qui n’est que de 15 minutes.


Les cloisons mobiles ou amovibles sont par essence des cloisons que l’on peut enlever ou déplacer à loisir. Elles permettent de modifier facilement la configuration et les volumes d’une pièce sans construire une cloison définitive. Ces cloisons amovibles fixées par vérins ou sur rails sont constituées par la juxtaposition de panneaux préfabriqués faciles à mettre en œuvre. Les panneaux peuvent être fixes, coulissants, repliables en accordéon ou pivotants.

La cloison amovible sur vérins

Idéale pour partager de petits espaces et créer des séparations polyvalentes, la cloison amovible est généralement proposée en kit à monter soi-même. Ce kit contient des panneaux et un système de maintien.

Quelle cloison amovible choisir ?

Très facile à installer, sa mise en place s’effectue à l’aide de plusieurs vérins réglables qui permettent d’épouser parfaitement les dimensions de votre pièce. Ce type de pose ne nécessite pas de perçage ni de vissage à travers les murs. Ainsi, vous pouvez retirer ou déplacer un ou plusieurs panneaux sans abîmer vos sols et vos murs.

En bois, métal, PVC ou même papier, pleines ou avec des vitres transparentes, translucides ou opaques, ces cloisons se déclinent à l’infini et dans des styles variés. Les panneaux peuvent être fixes ou à lames orientables, coulissants ou pivotants pour transformer votre intérieur à volonté.

La cloison mobile sur rails

La cloison mobile sur rails

Ses panneaux mobiles articulés se fixent dans des rails posés au sol et/ou au plafond.

La cloison peut s’étendre ou se replier par un système permettant aux panneaux de coulisser ou de se ranger en accordéon.

Il est ainsi possible de séparer ou de réunifier les espaces instantanément.

  • Cloison coulissante

Les panneaux coulissent sur des rails, permettant de séparer la pièce en les juxtaposant, ou de l’agrandir en les plaçant les uns sur les autres.

  • Cloison en accordéon

Extensibles en accordéon, ses panneaux sont assemblés par des charnières type piano ou des bandes de jonction souples qui se plient et se déplient comme un accordéon.


La bonne info

Notez que certaines plaques de plâtre très dures sont capables de supporter un poids important, sans nécessiter de renfort : jusqu’à 20 kg par point avec vis à bois et jusqu’à 60 kg par point avec cheville.

Vous souhaitez fixer un meuble ou des étagères sur une cloison ? Pour ne pas l’abîmer, il est important d’utiliser les bons modes de fixation selon le type de cloison et la charge maximale qu’elle est capable de supporter.

Cloisons humides

Les cloisons à base de carreaux de plâtre, de parpaings ou de briques sont plus résistantes aux charges lourdes si vous utilisez une fixation adaptée à la nature de la cloison (matériau plein ou creux) et au poids de l’équipement à poser.

Les fabricants de chevilles et de fixations précisent sur l’emballage le type de support admis et la charge maximum supportée en un point.

Cloisons sèches

Peu épaisses, les plaques de plâtre, de cellulose et de ciment ne supportent pas des équipements de plus de 150 kg.

Cloisons sèches
  • Pour une charge légère, une fixation par crochet X est suffisante.
  • Pour une charge moyenne (jusqu’à 30 kg), fixez vos chevilles tous les 40 cm minimum.
  • À partir de 50 kg, il est nécessaire de renforcer préalablement l’ossature métallique en y ajoutant des renforts verticaux et/ou horizontaux en bois. Le vissage des objets lourds (lavabo, meuble suspendu, chaudière…) s’effectue alors directement dans ces renforts qui offrent une plus grande surface de tenue à l’arrachement.
Les fixations sur cloisons

1) Rail métallique transversal complémentaire

2) Bastaing en bois

3) Montant métallique

4) Plaque de parement

  • Renfort en panneaux alvéolaires pour une charge supérieure à 50 kg
Les fixations sur cloisons

1) Liaison en bois entre panneaux (clavette)

2) Panneau alvéolaire

3) Section de bois encastrée

Pour toutes vos questions, nos experts en magasin sont à votre disposition afin de vous accompagner dans vos projets.