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Choisir un système d’arrosage
Arrosage automatique, goutte à goutte ou tuyau poreux ?
L’arrosage est indispensable au bon développement des plantations. En fonction de la superficie de votre terrain et de vos habitudes de jardinage, il existe aujourd’hui toute une série de dispositifs à même de faciliter l’irrigation de votre gazon, de votre potager ou de vos massifs de fleurs. Vous avez le choix entre des solutions simples ou élaborées, de l’arrosoir à main au système d’arrosage enterré, en passant par l’automatisation et la récupération des eaux de pluie. Que vous résidiez en appartement ou en maison avec jardin, ce guide détaille les différents systèmes d’arrosage et prodigue des conseils sur l’utilisation de chacun.
Les différents types de systèmes d’arrosage
Plantes en pot, potager, grande pelouse… Ils ont chacun leurs spécificités et nécessitent des systèmes d’arrosage différents. De plus, vous pouvez opter pour un arrosage manuel ou automatique, selon la surface ou le type de plantations.
Les systèmes d’arrosage manuels
Particulièrement adapté aux plantes en pots, petits massifs de fleurs ou potagers de faible superficie, l’arrosage manuel n’est en tout état de cause possible que lorsque vous êtes à la maison.
L’arrosoir, l’indispensable des petites surfaces
L’arrosoir est sans aucun doute l’équipement le plus simple, mais aussi le plus indispensable. Il est particulièrement recommandé lorsque les plantations sont proches d’un point d’eau ou qu’elles nécessitent un arrosage ciblé ou ponctuel.
L’arrosoir est donc idéal pour les petits jardins, mais aussi en appartement ou en maison pour arroser vos plantes en pots ou sur le balcon.
Formes, couleurs, matières… Il existe aujourd’hui une très grande variété d’arrosoirs parfaitement adaptée à tous les besoins et à toutes les envies.
Les contenances varient en général de 1 à 14 litres. Plus le volume est important, plus l’arrosoir sera lourd une fois rempli. Pensez-y, surtout si vos plantations sont situées loin du point d’eau ou qu’elles sont placées en hauteur.
Complétez votre arrosoir avec une pomme d’arrosage à fixer au bout de son bec. Elle assure un arrosage en pluie fine qui offre une distribution plus homogène de l’eau. Ainsi, la plante sera préservée d’une chute trop brutale de l’eau.
Le tuyau d’arrosage, pour les moyennes et grandes surfaces
Si les surfaces deviennent plus conséquentes ou si votre point d’eau est assez éloigné de la zone à arroser, vous pouvez opter pour un tuyau d’arrosage et l’ensemble de ses accessoires plutôt qu’un simple arrosoir. Le tuyau pourra également servir au remplissage d’un arrosoir sans avoir besoin de retourner au robinet à chaque fois, ou de base à un système d’arrosage automatique pour une grande surface.
Les différents tuyaux d’arrosage pour le gazon et le potager
Il existe des tuyaux d’arrosage de différentes matières et qualités :
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le tuyau guipé : résistant à la pression ;
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le tuyau tricoté : conseillé pour les grandes longueurs ;
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le tuyau tricoté antivrille : le bon compromis ;
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le tuyau 5 couches : très résistant à tout point de vue ;
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le tuyau extensible : très facile à ranger.
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Le tuyau guipé, résistant à la pression
Le tuyau guipé se compose d’une première couche de PVC recouverte par un treillage de fils synthétiques croisés qui empêche le tuyau de gonfler sous la pression. Ce treillage est lui-même recouvert par une ou deux autres couches de PVC.
Ce type de tuyau résiste très bien à la pression, mais beaucoup moins à la vrille et à la torsion.
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Le tuyau tricoté, pour les grandes surfaces
Le tuyau tricoté comporte une gaine de mailles entrelacées placée au-dessus de la première couche de PVC. Plus souple que le tuyau guipé, il se déroule facilement sur les grandes longueurs. Toutefois, il a tendance à vriller et résiste mal à la torsion.
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Le tuyau tricoté antivrille, facile d’usage
Le tuyau antivrille comporte un fil supplémentaire dans son treillage qui lui permet de mieux résister aux risques de vrilles dues au passage de l’eau. Cet atout supplémentaire implique que le tuyau tricoté antivrille est un peu plus cher que les tuyaux guipés et tricotés.
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Le tuyau 5 couches, ultra résistant
Issu des dernières technologies, le tuyau 5 couches combine les techniques des tuyaux tricotés et guipés. Il est souple et résiste aussi bien à l’écrasement ou à la torsion qu’aux conditions climatiques (rayons UV et gel). De ce fait, le tuyau 5 couches est vendu à un prix plus élevé que tous les autres modèles.
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Le tuyau extensible, facile à ranger
La structure en accordéon du tuyau extensible ne se déroule que lorsque l’eau passe dans le tuyau, allant jusqu’à multiplier sa longueur par trois. Son faible encombrement simplifie ainsi son stockage. En revanche, ce type de tuyau offre une durabilité limitée s’il est utilisé intensivement.
Quelle longueur pour votre tuyau d’arrosage ?
La longueur de votre tuyau d’arrosage est à déterminer en fonction de votre terrain et de la distance qui sépare les plantations du point d’eau.
Les longueurs habituellement disponibles sont comprises entre 5 et 50 mètres.
Afin d’obtenir la longueur de tuyau souhaitée, vous pouvez également relier plusieurs tuyaux, de même diamètre ou non, grâce à des raccords adaptés.
Quel diamètre pour votre tuyau d’arrosage ?
12, 13, 15 ou 19 millimètres ? Le choix du diamètre intérieur du tuyau d’arrosage dépend le plus souvent de sa longueur. En effet, plus votre tuyau est long, moins la pression est forte en sortie. Pour compenser ce phénomène, il est judicieux d’opter pour un diamètre de tuyau plus important.
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moins de 20 mètres de tuyau d’arrosage : privilégiez un diamètre de 13 millimètres ou moins ;
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entre 20 et 50 mètres : optez pour un diamètre de 15 millimètres ou plus ;
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plus de 50 mètres : un diamètre d’au moins 19 millimètres s’impose.
Les systèmes d’arrosage automatique
En revanche, si votre terrain est étendu, si vous vous absentez souvent ou si vous souhaitez vous simplifier la tâche, il peut être judicieux d’investir dans un système d’arrosage automatique. Vous avez alors le choix entre une installation goutte à goutte, enterrée ou de surface. L’avantage principal réside dans le fait que ce système est entièrement autonome.
L’arrosage goutte à goutte, la juste quantité
L’arrosage goutte à goutte, ou micro-irrigation, permet de délivrer régulièrement et à juste dose l’eau nécessaire au bon développement de vos végétaux.
Vous pouvez aisément l’utiliser en intérieur pour vos plantes en pot, mais aussi pour votre potager ou vos massifs de fleurs. Le goutte à goutte peut être mis en œuvre par le biais d’un kit goutteur avec conteneur ou grâce à l’installation d’un circuit d’arrosage dédié.
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Le kit goutteur avec conteneur, très simple d’installation
Le principe du kit goutteur avec conteneur est simple : un réservoir (de 1 à 12 litres généralement), relié par un tuyau à une ou plusieurs têtes d’arrosage, se vide progressivement pour irriguer les plantes.
Son principal avantage est que l’arrosage des végétaux peut se faire même pendant une courte absence.
Très simples d’utilisation, certains kits goutteurs s’adaptent directement sur une bouteille d’eau, qui devient alors le réservoir de votre système d’arrosage.
Idéals pour les plantes d’intérieur ou pour un balcon, certains modèles permettent de régler le débit et d’avoir ainsi une autonomie de 7 à 21 jours avec une bouteille de 1,5 litre.
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Le circuit d’arrosage goutte à goutte dédié, ou système de micro-irrigation, relié au point d’eau
Cette installation est recommandée si vous avez beaucoup de bacs ou de pots à arroser, ou pour irriguer avec précision les légumes de votre potager. Elle reprend le même principe que celui du kit goutteur avec conteneur, mais sans ce dernier, car elle est reliée à un robinet.
Le réseau de micro-irrigation peut être composé de tuyaux en polyéthylène posés au sol sur lesquels sont fixés des goutteurs, ou de tuyaux poreux au travers desquels l’eau va suinter sur toute leur longueur.
L’arrosage automatique de surface
Si vous optez pour un arrosage automatique de surface, le principe est simple : des bornes, appelées arroseurs, sont reliées à un tuyau d’arrosage. Judicieusement placées sur la pelouse, dans le potager ou les parterres, ces bornes d’arrosage assurent un arrosage parfaitement adapté et sans effort. En fonction de vos besoins et de votre terrain, il existe différents types d’arroseurs, dotés d’un jet fixe ou en mouvement.
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Les arroseurs fixes
Posés à même le sol ou plantés dans la terre, les arroseurs fixes sont répartis en deux catégories :
- Arroseur simple ou aspergeur : relié directement au tuyau d’arrosage, il ne délivre qu’un type de jet, souvent circulaire, dans un rayon de 5 à 10 mètres ;
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Arroseur multifonction ou multi-surface : relié au tuyau d’arrosage, il offre la possibilité de choisir entre différents types de jets, plus ou moins concentrés, ou différentes formes de jets (rectangulaire, circulaire, carré…) selon la surface à arroser.
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Les arroseurs oscillants
La pression de l’eau fait osciller de gauche à droite une rampe, posée sur le sol et équipée de buses par lesquelles l’eau est projetée. Avec un seul équipement, vous couvrez donc une large surface.
Certains modèles sont d’ailleurs capables d’arroser plus de 200 mètres carrés.
Ce type d’arrosage convient parfaitement aux surfaces rectangulaires.
Certains modèles sont réglables selon la longueur et la largeur de la parcelle à arroser, afin de vous permettre d’ajuster au mieux votre irrigation.
L’arrosage automatique enterré
Sans contrainte, esthétique et discret, l’arrosage enterré s’avère également économique. C’est aujourd’hui ce qui se fait de mieux pour l’irrigation du jardin.
Le principe du système d’arrosage enterré est de créer tout un réseau de tuyaux et d’arroseurs (tuyères) qui se déclenchent au moment voulu, soit manuellement, soit via un programmateur. Toutefois, les systèmes enterrés sont la plupart du temps automatiques.
Entre le choix de l’emplacement, la mesure de la pression utile et du débit, la mise en place du réseau…, un système d’arrosage enterré nécessite de la préparation et du matériel adapté comme :
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des arroseurs, à choisir en fonction de leur portée et de leur débit ;
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des électrovannes pour adapter le débit d’eau ;
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des raccords et des connecteurs pour relier les différents éléments ;
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un programmateur pour enclencher et arrêter l’arrosage.
Les accessoires pour l’arrosage et l’irrigation
Lorsque vous envisagez d’installer un système d’arrosage automatique ou écologique, plusieurs accessoires vont compléter votre réseau, que ce soit en amont ou en aval.
Les raccords d’arrosage
Que ce soit pour raccorder le tuyau d’arrosage au robinet, brancher un pistolet d’arrosage, changer de diamètre en cours de réseau ou relier deux tuyaux afin de gagner en longueur, vous aurez forcément besoin de raccords d’arrosage.
Aujourd’hui, deux types de raccords sont disponibles :
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En laiton : très solides, ils nécessitent cependant un collier et une vis pour les fixer, méthode moins commode que celle des raccords à clipser en plastique.
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En plastique : plus pratiques que ceux en laiton, ces raccords se clipsent et se déclipsent très facilement. Également appelés « raccords rapides », certains modèles sont même équipés du système « Aquastop » qui permet de bloquer l’eau lorsque l’on souhaite débrancher le tuyau sans fermer le robinet d’alimentation.
Les dévidoirs
Pour faciliter le rangement et le stockage de votre tuyau d’arrosage, mais aussi pour éviter de l’endommager, il est recommandé d’utiliser un dévidoir.
Vous trouverez trois différentes gammes de dévidoirs :
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Le dévidoir sur roues : pratique, il peut vous suivre partout. En plastique ou en métal, certains modèles ont la capacité de pouvoir enrouler pas moins de 100 mètres de tuyau.
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Le dévidoir mural : ce type de dévidoir se fixe au mur, à côté de la sortie d’eau. Il est le plus souvent orientable. Certains sont même équipés d’un enrouleur automatique.
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Le dévidoir portable : généralement d’une capacité comprise entre 10 et 25 mètres maximum, il peut se déplacer aisément. Réservez-le pour un usage sur terrasse ou dans un petit jardin.
Les terminaux d’arrosage
De la lance télescopique au pistolet multijet, il existe aujourd’hui de nombreux accessoires qui permettent un arrosage adapté à la pelouse, aux massifs de végétaux et aux plantes :
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La lance simple : c’est la base même de l’arrosage. Pour en régler le débit et la pression, il suffit de l’ouvrir plus ou moins. Vous en trouverez en plastique ou en laiton.
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Le pistolet multi-jet : certains pistolets ne comptent pas moins de dix positions, du jet classique, à l’effet « eau de pluie », en passant par le jet « brumisateur » pour les plantes délicates.
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La lance d’arrosage avec extension : pratique pour atteindre avec précision fleurs et plantations difficilement accessibles ou suspendues en hauteur.
Le programmateur, l’accessoire indispensable pour arroseur automatique
L’ensemble des systèmes d’arrosage automatique, de surface et enterrés sont aujourd’hui raccordables à des programmateurs.
Le programmateur sert à déclencher l’arrosage de votre jardin même pendant votre absence.
Les modèles les plus simples d’utilisation vous permettent de régler l’heure de lancement et d’arrêt de l’arrosage. Les plus perfectionnés assurent le pilotage et la programmation de différentes zones d’arrosage de votre terrain ou l’ajustement du débit en fonction de la saison.
Certains peuvent être raccordés à une sonde de détection d’humidité ou à un pluviomètre. Ainsi, ils ne déclenchent l’arrosage que lorsque c’est nécessaire.
Les récupérateurs d’eau et cuves enterrées
Pour des raisons de coûts mais aussi de respect de l’environnement, il peut être judicieux d’investir dans un récupérateur d’eau de pluie ou une cuve enterrée. L’eau stockée vous permettra ensuite d’arroser votre jardin ou vos massifs de fleurs en toute simplicité.
Les collecteurs sont le plus souvent équipés de filtres qui empêchent les feuilles et autres déchets de stagner dans le récupérateur d’eau de pluie.
Les cuves enterrées, une grande contenance pour plus d’autonomie
Le principe est le même que celui du récupérateur d’eau de pluie, à ceci près que la cuve est placée sous terre et qu’elle est généralement d’une contenance plus importante.
Reliée à une gouttière de la maison, la cuve enterrée permet de stocker des quantités très importantes d’eau, jusqu’à 5 000 litres. Cette capacité de stockage apporte une certaine autonomie puisque la cuve peut aussi servir, en plus de l’arrosage, à des usages sanitaires comme la chasse d’eau.
Ce type d’installation nécessite des travaux, à commencer par son ensevelissement. Il faut ensuite prévoir les raccordements et la pose de filtres qui évitent la présence d’impuretés, ainsi que la mise en place d’une pompe capable de faire remonter l’eau.
Comment installer un récupérateur d’eau à enterrer